2,4 tonnes de cannabis et 1,8 millions d'euros saisis par la PJ et l'OFAST près de Lyon, sept hommes déférés

Les sept mis en cause ont été déférés ce mardi soir devant un juge de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon en vue de leur mise en examen.
2,4 tonnes de cannabis et 1,8 millions d'euros saisis par la PJ et l'OFAST près de Lyon, sept hommes déférés
Illustration. (PhotoPQR/Jean-Michel Mazet/Maxppp)
Par Actu17
Le mardi 10 novembre 2020 à 23:23

Les policiers de la PJ de Lyon et de l'Office anti-stupéfiant (OFAST) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) se rappelleront longtemps de cette affaire et la saisie record qu'elle a amenée. Les fonctionnaires ont pris en filature puis intercepté un poids lourd arrivant d'Espagne ce vendredi soir, qui venait d'entrer dans un entrepôt, le long de l’autoroute A43 dans l’Isère, à l'abri des regards raconte LCI.

Les deux chauffeurs espagnols ont été interpellés. Cinq autres suspects, des Français âgés d'une trentaine d'années, ont ensuite été arrêtés. Ces derniers sont soupçonnés d'être les organisateurs de ce réseau.

Les policiers ont ensuite découvert la drogue qui était dissimulée derrière du fret dans des caches spécialement aménagées, à l’intérieur du poids lourd. Plus de 2 tonnes de résine de cannabis ont été découvertes, puis 300 kg supplémentaires ont été saisis lors d'une perquisition réalisée dans l'appartement de l'un des mis en cause, qui avait été aménagé en laboratoire clandestin. Au total, 2,4 tonnes de cannabis ont été trouvées. Cette drogue est estimée à 6 millions d'euros à la revente.

Un juteux trafic de drogue

D'autres perquisitions ont été menées au cours du week-end et les enquêteurs ont mis la main sur une somme colossale d'argent : 1,8 million d'euros en numéraire. Les sept hommes participaient à un juteux trafic de drogue, bien rôdé, et sont soupçonnés d'avoir fait venir d'importantes quantités de drogue par la route, depuis l'Espagne. Le cannabis était ensuite revendu dans la région lyonnaise.

Les policiers travaillaient sur ce dossier depuis plusieurs mois dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction. "Merci à l’ensemble des policiers mobilisés depuis plusieurs mois sur cette enquête", a réagi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter, ce mardi soir, se félicitant dans le même temps du travail des policiers.