3 surveillants pénitentiaires radicalisés inquiètent les services de renseignement

L'administration pénitentiaire a été destinataire d'un message d'alerte venant des services de renseignement des Bouches-du-Rhône, visant trois surveillants pénitentiaires radicalisés.
3 surveillants pénitentiaires radicalisés inquiètent les services de renseignement
Le ministère de la Justice, place Vendôme à Paris. (photo Stephen Carlile/Flickr)
Par Actu17
Le mercredi 26 juin 2019 à 15:40 - MAJ mercredi 26 juin 2019 à 16:24

Plusieurs surveillants pénitentiaires avaient fait parler d'eux en 2015 après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher. Un groupe de cinq surveillants avait en effet été surnommé par leurs collègues "le gang de barbus" et "l'équipe à Daech" raconte Le Figaro.

Face à cette affaire dite "des barbus des Baumettes", portant le nom de la prison marseillaise où ils exerçaient, et l'apparition de tensions avec la hiérarchie, l'administration pénitentiaire avait décidé de convoquer les cinq surveillants dans le cadre d'une inspection interne, visant des soupçons de radicalisation.

Les cinq hommes qui dénonçaient de l'« islamophobie », avaient été dispersés dans d'autres établissements en région PACA ainsi qu'en Corse.

Les trois surveillants vont être affectés dans le même établissement pour mineurs

Mais il y a quelques jours, l'administration pénitentiaire a reçu un message d'alerte des services de renseignement des Bouches-du-Rhône, qui s'inquiètent du fait que trois des surveillants de ce groupe, s'apprêtent à être affectés dans le même établissement pour mineurs situé dans ce même département.

Les trois fonctionnaires sont par ailleurs inscrits au FSPRT (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Un fichier qui comptait plus de 20 000 noms en novembre 2018.

Deux autres surveillants pénitentiaire inscrits au FSPRT

En janvier dernier, la présence de deux surveillants pénitentiaires inscrits eux aussi au FSPRT avait été révélée. Au moment de la révélation, l'un travaillait à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), près de Toulouse, le second à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn).