
Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC) a été auditionné à son tour par la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale, au sujet de l’affaire Benalla.
Ce lundi soir, après le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et le Préfet de Police de Paris Michel Delpuech, c’était au tour d’Alain Gibelin d’être entendu sur les événements du 1er mai et les frasques de M. Benalla.
« Aucune autorisation de la Préfecture de Police » pour Benalla
Le contrôleur général, directeur de la DOPC, a affirmé qu’Alexandre Benalla n’avait pas d’autorisation de la Préfecture de Police pour assister aux opérations de maintien de l’ordre le 1er mai dernier en tant qu’ « observateur ». Contredisant la version officielle de l’Élysée entendue par la voix de son porte-parole Roger-Petit. Le directeur de l’ordre public et de la circulation a confirmé les dires du Préfet de Police, affirmant que le Chef d’État-Major Laurent Simonin (mis en examen pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection », ndlr) avait organisé lui-même la venue de M. Benalla, sans en référer à sa hiérarchie.
« Un interlocuteur régulier »
Alain Gibelin a abondé de nouveau dans le sens de son supérieur hiérarchique Michel Delpuech affirmant que M. Benalla, qui se prévalait « sur ses cartes de visite » de la « qualité de chef adjoint du chef de cabinet » était un « interlocuteur régulier » de ses services, « tout à fait crédible en apparence ». De son côté, Gérard Collomb avait affirmé ne pas connaître la fonction de ce chargé de mission.
Affaire Benalla : vif échange entre @CoDubost et @MLP_Officiel, @UgoBernalicis réclame l'audition d'@EmmanuelMacron… les réactions à la sortie de l'audition de Michel Delpuech. >> https://t.co/XlUFmYhZ4y #Benalla #CommissionEnquete #DirectAN pic.twitter.com/21HnnwKOuI
— LCP (@LCP) 23 juillet 2018
Hier, des députés réclamaient l’audition du Président de la République Emmanuel Macron par les enquêteurs de la commission de l’Assemblée Nationale.