Angers : Une députée LREM embarque avec la BAC, les policiers agressés lors d'une intervention

La députée LREM Nicole Dubré-Chirat a passé plusieurs heures avec les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) d'Angers (Maine-et-Loire), dans la nuit de samedi à dimanche. Lors d'une intervention pour des rodéos sauvages, les forces de l'ordre ont été violemment prises pour cible.
Angers : Une députée LREM embarque avec la BAC, les policiers agressés lors d'une intervention
Illustration. (photo Rémy Perrin/PhotoPQR/Maxppp)
Par Actu17
Le lundi 7 juin 2021 à 19:45

La réalité du terrain est la plus concrète. Une députée LREM a décidé de rejoindre les policiers de la BAC d'Angers dans la nuit de samedi à dimanche, afin de se rendre compte de leurs conditions de travail notamment. "J’avais déjà suivi, durant plusieurs jours, un équipage de police secours", précise Nicole Dubré-Chirat à Ouest France.

Cette fois, la parlementaire a souhaité voir comment se passait le travail de nuit. Elle a passé quatre heures avec la BAC. Vers 23h30, les policiers ont été appelés pour des individus qui se livraient à des rodéos à moto dans le quartier de la Roseraie. Dès son arrivée, l'équipage dans lequel la députée se trouvait a été pris pour cible par des individus qui ont utilisé des mortiers d'artifice, et qui ont lancé de nombreux projectiles. "Nous recevions des pierres mais aussi des pommes de terre congelées", raconte l'élue.

Grenades lacrymogènes et tirs de LBD en riposte

Les policiers se sont défendus en utilisant six grenades lacrymogènes. Ils ont également tiré à sept reprises avec leur lanceur de balles de défense (LBD). Les agresseurs ont fini par se disperser et le calme n'est revenu que vers 1h15. Un fonctionnaire a été légèrement blessé au visage durant cette intervention. Une enquête a été ouverte suite à cette violente prise à partie.

"Je voulais voir comment la police travaillait, avec quels moyens", explique Nicole Dubré-Chirat, à nos confrères. La députée estime qu'il est nécessaire d'avoir "des effectifs en plus dans ces quartiers".