Belgique : Il poignarde un policier, la justice le relâche dès le lendemain

Belgique : Il poignarde un policier, la justice le relâche dès le lendemain
Illustration. (VanderWolf Images / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 1 août 2019 à 11:13

La colère gronde dans les rangs des policiers belges.

La nouvelle a du mal à passer. C’est l’incompréhension et la consternation chez les policiers belges après une décision de justice rendue ce dimanche. Tout a débuté dans la nuit de vendredi à samedi, lorsqu’un équipage de police est intervenu chez un homme âgé d’une cinquantaine d’années, déjà connu de la justice. Ses antécédents parlent pour lui : quatre tentatives de meurtres ou meurtres.

Le suspect avait passé 111 appels malveillants aux services de secours et de police. À chaque fois, il insultait copieusement l’opérateur, relate le média belge La Dernière Heure.

Il poignarde un policier avec un couteau se boucher

Lorsque les policiers sont arrivés chez lui pour l’interpeller, l’homme les a accueillis avec un couteau à la main. La lame mesurait une vingtaine de centimètres et il en a porté un coup à un agent.

Ce dernier n’a eu la vie sauve que grâce à son gilet pare-balles qui a dévié en partie la trajectoire de la lame. Il souffre tout de même d’une importante blessure au dos et a du être arrêté.

Laissé libre dès le lendemain

Interpellé, le quinquagénaire a été placé en garde à vue. Il a été relâché dès le lendemain, le juge n’a pas retenu l’infraction de « tentative de meurtre » mais le poursuit pour « rébellion armée » et « coups et blessures volontaires ».

« C’est tout bonnement scandaleux » a commenté un policier, ajoutant : « Les collègues sont tous scandalisés ». De son côté, le secrétaire national du syndicat SNPS lance : « C’est un nouvel exemple de toute la considération de la justice envers les policiers ».

Cette décision est qualifiée d’ « incompréhensible », par le délégué syndical permanent pour la province de Namur, qui explique que « le parquet avait fait son boulot en réclamant la délivrance d’un mandat d’arrêt ».