Coronavirus : Jean Castex n'exclut pas la possibilité des reconfinements locaux et évoque une «deuxième vague forte»

Le Premier ministre Jean Castex s'est longuement exprimé ce lundi matin dans une interview sur franceinfo. Il a notamment indiqué qu'il n'excluait pas de nouvelles mesures restrictives, notamment des reconfinements locaux.
Coronavirus : Jean Castex n'exclut pas la possibilité des reconfinements locaux et évoque une «deuxième vague forte»
Jean Castex, le 7 juillet 2020 au palais de l'Élysée. (photo Thomas Padilla/Maxppp)
Par Actu17
Le lundi 12 octobre 2020 à 11:08

Jean Castex était l'invité de franceinfo ce lundi matin pour une interview qui a notamment concerné la situation sanitaire en France. "Nous sommes dans une deuxième vague forte", a prévenu le chef du gouvernement. "Pour faire face à cette deuxième vague, il ne peut plus y avoir de relâchement".

Le Premier ministre a également évoqué les nouvelles restrictions possibles qui pourraient être instaurées dans les prochains jours. "Si dans cette période de quinze jours nous voyons que les indicateurs sanitaires se dégradent beaucoup, que les lits de réanimation se remplissent plus encore que prévu, nous pourrions prendre des mesures supplémentaires", a-t-il prévenu, ajoutant que le "reconfinement général doit être par tout moyen évité" mais que "rien ne doit être exclu", notamment des reconfinements locaux.

"Les Français ont pensé que c'était fini"

"Je ne peux pas réglementer les espaces privés (...) mais il y a quelqu'un qui peut réglementer l'espace privé, c'est le propriétaire, le maître des lieux", a expliqué Jean Castex, invitant les Français à ne pas se rassembler en nombre chez eux. "Il faut dire à nos concitoyens que nous sommes engagés dans une course d'endurance. Cette lutte contre la maladie."

Le chef du gouvernement est ensuite revenu sur le déconfinement et l'été. "On a déconfiné, je pense, de manière efficace", a-t-il estimé. "Les Français ont pensé que c'était fini, (ils) ont considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu", a poursuivi Jean Castex.