
Une enquête est en cours pour « provocation publique à la commission d’un crime » et « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ».
Ce vendredi, trois personnes qui ont pris part à une mise en scène de la décapitation d’Emmanuel Macron ont été interpellées et placées en garde à vue. La scène s’était déroulée vendredi dernier à Angoulême. Un procès fictif du président de la République avait eu lieu, représenté par un pantin, qui finissait par se faire décapiter.
Les organisateurs officielle de la manifestation
La manifestation avait été déclarée en bonne et dûe forme à la Préfecture. Trois hommes s’étaient alors enregistrés comme étant les organisateurs de cette mobilisation des Gilets Jaunes. Ce sont eux qui ont été placés en garde à vue et contre lesquels pèsent les charges de « provocation publique à la commission d’un crime » et « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ».
🚧 Gilets Jaunes : un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron a été décapité à #Angoulême. La préfecture de Charente dénonce une "mise en scène macabre". (Sud Ouest / Charente libre) pic.twitter.com/zk6TTLKGW5
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) December 22, 2018
Des Gilets Jaunes devant le commissariat
Dans la matinée, une trentaine de Gilets Jaunes se sont rassemblés devant le commissariat de police, en soutien à leurs camarades retenus en garde à vue.