Espagne : Jugé pour avoir tué, découpé et mangé sa mère, il écope de 15 ans de prison

Un homme a été jugé par le tribunal de Madrid (Espagne) pour avoir tué sa mère et mangé certaines parties de son corps qu'il avait découpé en morceaux, en 2019. Il a écopé d'une peine de 15 ans et cinq mois de prison.
Espagne : Jugé pour avoir tué, découpé et mangé sa mère, il écope de 15 ans de prison
Alberto Sánchez Gómez a été condamné à 15 ans de prison. (DR)
Par Actu17
Le mercredi 16 juin 2021 à 11:34

Alberto S.G. avait 26 ans au moment des faits. L'homme surnommé le « cannibale de Ventas », une référence au nom du quartier de Madrid où la police a fait la macabre découverte, a été jugé pour des faits qui se sont produits entre le 21 janvier et le 21 février 2019. Il a écopé d'une peine de quinze ans de prison pour « homicide, avec la circonstance aggravante du lien de parenté » mais aussi à cinq mois de prison pour « profanation de cadavre », l’homme ayant dépecé sa mère puis « mangé son cadavre pendant au moins quinze jours » a détaillé le tribunal.

La défense a soutenu durant le procès que le mis en cause souffrait de problèmes mentaux au moment des faits, et qu'il ne pouvait donc pas être tenu responsable de ses actes. Mais le tribunal a rejeté ces arguments explique El País.

"L’accusé s’est nourri occasionnellement des restes du cadavre"

L'affaire avait débuté par une dispute entre Alberto S.G. et sa mère de 69 ans dans l'appartement situé rue Francisco-Navacerrada, où ils vivaient ensemble. L'homme a étranglé sa mère puis a traîné son cadavre dans sa chambre avant de le découper avec une scie et deux couteaux de cuisine, dans le but de le faire disparaître a relaté le parquet. "Une fois le corps découpé en morceaux, l’accusé s’est nourri occasionnellement des restes du cadavre et a stocké d’autres morceaux dans plusieurs récipients en plastique dans l’appartement et dans le réfrigérateur", explique-t-il dans son accusation. D'autres morceaux avaient été mis dans des sacs-poubelles puis jetés.

Un policier a raconté au cours de l'audience qu'Alberto S.G. lui avait avoué avoir mangé certains morceaux crus et d'en avoir cuit d'autres, qu'il a donnés à son chien. Le mis en cause avait été interpellé en février 2019 alors que les forces de l'ordre étaient à la recherche de sa mère. Sa disparition avait été signalée par une amie. Alberto S.G., présenté comme un toxicomane, était déjà connu des services de police.