Gilets jaunes à Dijon : prison ferme pour 4 hommes après l'attaque de la gendarmerie.

La gendarmerie de Dijon (Côte-d'Or) avait été attaquée par de nombreux individus en marge de la manifestation des Gilets jaunes, le 5 janvier dernier. 7 gendarmes avaient été blessés, l'un grièvement.
Gilets jaunes à Dijon : prison ferme pour 4 hommes après l'attaque de la gendarmerie.
(capture écran Twitter @mrsaooty)
Par Actu17
Le samedi 19 janvier 2019 à 19:38

L'un des prévenus a été écroué à l'issue du jugement ce vendredi. Les faits s'étaient déroulés le 5 janvier dernier, durant la manifestation des Gilets jaunes. Plusieurs dizaines d'individus s'en étaient violemment pris à la gendarmerie de Dijon vers 15 heures.

Des militaires avaient alors empêché les agresseurs de pénétrer dans la caserne Deflandre comme nous l'avions évoqué le jour même. Le portillon d'accès de ce terrain militaire avait été dégradé, tout comme la clôture d'enceinte.

7 gendarmes avaient été blessés, l'un grièvement après avoir reçu un support de panneau de signalisation au visage.

Mandat de dépôt

Interpellés ce mercredi, 4 suspects ont été jugés en comparution immédiate ce vendredi par le tribunal correctionnel de Dijon. Deux des prévenus, âgés de 30 et 33 ans, originaire du département, ont écopé d'une peine de deux ans de prison, dont une année avec sursis. L'un d'eux a fait l'objet d'un mandat de dépôt et a été écroué.

Le troisième prévenu âgé de 21 ans a écopé d'une peine de 18 mois de prison dont 12 avec sursis et d'une mise à l'épreuve. Le dernier prévenu âgé de 25 ans, et originaire de l'Yonne, a été condamné à la même peine par le tribunal, précise Le Parisien.

Les quatre hommes ont également été condamnés à une interdiction de manifester pendant 2 ans.

Deux autres personnes mises en cause

Par ailleurs, deux autres suspects, accusés d'avoir participé à l'attaque de la gendarmerie et d'avoir diffusé des images des violences, seront convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

La caserne Deflandre est le quartier général de la gendarmerie nationale de la région Bourgogne-Franche-Comté. 450 militaires et leurs familles y habitent.