Isère : La tombe de la petite Maëlys vandalisée, une statue a été dérobée

La mère de Maëlys, Jennifer de Araujo, s’est dite « scandalisée ». Une statue représentant un ange et des chrysanthèmes qui avait été déposée en août dernier sur la tombe de sa fille, a été volée.
Isère : La tombe de la petite Maëlys vandalisée, une statue a été dérobée
Maëlys a été tuée à l'âge de 8 ans. (photo Jennifer Cleyet Marrel / Facebook)
Par Actu17
Le vendredi 22 novembre 2019 à 13:07

Le vol s’est produit dans le cimetière de la Tour-du-Pin (Isère), où repose Maëlys, tuée le 27 août 2017 à l'âge de 8 ans. Sa tombe a été vandalisée et une statue représentant un ange et des chrysanthèmes qui avait été installée sur la sépulture le 27 août dernier à l’occasion du deuxième anniversaire du meurtre de la petite fille, a été dérobé indique Le Parisien.

La mère de Maëlys, Jennifer de Araujo, qui est bouleversée, a lancé un appel au voleur afin qu'il ramène la statue volée sur la tombe. De plus, un autre vol avait déjà été constaté le 5 novembre dernier. La grand-mère de Maëlys avait en effet déposé des pots de chrysanthèmes sur la tombe de sa petite fille pour son onzième anniversaire, ils ont également été dérobés.

"C'est une honte. Un scandale. Aller voler sur la tombe d'une petite fille assassinée, c'est vraiment dégueulasse. Comment peut-on faire une chose pareille ?", a déclaré une habitante au quotidien.

L'avocat réclame la requalification des faits en "viol" et "assassinat"

Le dossier d'instruction concernant le meurtre de Maëlys arrive à la fin. L'avocat de la famille de la victime Me Fabien Rajon a demandé à la justice que les faits soient requalifiés en "viol" et "assassinat", et donc que la préméditation soit retenue à l'encontre du suspect principal, Nordahl Lelandais.

La justice a également décidé de conserver le témoignage accablant d'un ex codétenu du mis en cause. Ce détenu de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) a raconté à la justice que Nordahl Lelandais lui avait avoué avoir violé la petite Maëlys avant de la frapper à mort pour ne pas qu’elle se débatte.