Italie : VIDÉO. Une femme poignarde un officier de la Marine nationale

Italie : VIDÉO. Une femme poignarde un officier de la Marine nationale
Un officier de la Marine nationale a été attaqué par une femme armée d’un couteau à Ravenne (Italie), ce samedi. (vidéosurveillance de la ville)
Par Actu17
Le dimanche 2 juin 2019 à 15:42

La scène a été captée par une caméra de vidéosurveillance de la ville.

Ce samedi dans la matinée à Ravenne en Italie, une femme armée d’un couteau a attaqué un officier de la Marine nationale.

La tentative de meurtre s’est produite à la fin de la répétition d’une cérémonie officielle pour la Fête de la République italienne qui devait avoir lieu le lendemain.

Trois coups de couteau au niveau du cou

L’agression a eu lieu sur la Piazza del Popolo, en présence de nombreux policiers, carabiniers et militaires. Une femme s’est approchée du capitaine Diego Tomat, officier de la Garde Côtière italienne, et lui a porté trois coups de couteau.

 

Selon plusieurs médias locaux, l’assaillante aurait crié des injures visant l’armée. Elle aurait également cité Poutine et Berlusconi, tout en affirmant faire partie de l’Armée russe.

L’officier de Marine a été blessé au-dessus et en dessous de l’oreille et au cou. Par chance, il n’a subi que de légères blessures.

Désarmée par un commandant de police

« Au moment de l'attaque, l'officier est parti mais la femme a continué à le harceler, le poursuivant avec le couteau et criant qu'il avait également une puce dans le corps implantée par les services secrets », a témoigné le commandant de la police municipale Andrea Giacomini, qui a désarmé l’assaillante.

La victime s’est vu délivrer l’équivalent de 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Une attaque annoncée sur Facebook

La mise en cause a été interpellée. Une enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre, de violences contre un agent public et de lésions corporelles aggravées par le fait que la victime est un agent public ». Les premières investigations ont permis de déterminer que l’assaillante, nommée Elena Kazaku et âgée de 43 ans, avait prémédité son acte.

Sur Facebook, cette femme, qui dispose de passeports moldave et roumain, avait publié des menaces faisant référence au « Général russe Cazacu Elena ». Un autre message indiquait : « Bombe aujourd'hui à Ravenne », rapporte il Giornale.