Jean-Marc Morandini sera jugé lors d'un procès en correctionnel pour «corruption de mineur de plus de 15 ans»

Le juge d'instruction en charge du dossier a pris sa décision : Jean-Marc Morandini sera jugé en correctionnelle pour « corruption de mineur » sur deux adolescents de 15 et 16 ans.
Jean-Marc Morandini sera jugé lors d'un procès en correctionnel pour «corruption de mineur de plus de 15 ans»
Jean-Marc Morandini. (photo Ip3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le jeudi 30 juillet 2020 à 21:51

L’animateur de CNews et NRJ12 sera bien jugé par un tribunal correctionnel révèle Le Parisien. Le juge d'instruction en charge du dossier a en effet suivi les réquisitions du parquet du 3 avril dernier. La date du procès de Jean-Marc Morandini n'est pas encore connue.

Âgé de 54 ans, le présentateur des deux chaines de télévision est accusé par deux adolescents qui étaient âgés de 15 et 16 ans au moment des faits.

En 2013, le père de l'adolescent de 15 ans, avait dénoncé des agissements de l’animateur auprès des policiers de la brigade de protection des mineurs (BPM) de Paris. Il venait de découvrir des échanges très crus entre le présentateur et son fils, en fouillant dans le téléphone de ce dernier. Dans ces messages, Jean-Marc Morandini aurait décrit une scène où il imagine l’adolescent lui pratiquer une fellation.

Concernant le second adolescent que l'animateur a rencontré en 2009 à l'occasion d'un casting pour un projet de film érotique, ce dernier aurait insisté pour qu’il se dénude, affirmant que les autres candidats pour le rôle s’étaient exécutés. Il lui aurait fait la demande de reproduire une scène de masturbation présente dans le film. L’adolescent n’avait pas accepté, préférant partir.

Il conteste totalement les faits

Jean-Marc Morandini a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Pour le premier plaignant, il assure qu’il n’était pas au courant qu’il était mineur et qualifie les messages échangés avec lui d’équilibrés et de réciproques.

Au sujet de la seconde plainte, l'animateur conteste totalement ces accusations, assurant qu’il n’a jamais demandé aux candidats de se masturber. Il aurait toutefois indiqué que certains d’entre eux ont pu le faire spontanément, pour prouver qu’ils étaient à la hauteur de ce rôle.

"Le juge d'instruction a repris les réquisitions du parquet, malheureusement sans grand suspense. (...) M. Morandini conteste depuis le début les faits qui lui sont reprochés", a réagi l'avocat du mis en cause Me Corinne Dreyfus-Schmidt, au quotidien francilien.