Landes : En garde à vue, il étrangle un gendarme et lui fait perdre connaissance

Landes : En garde à vue, il étrangle un gendarme et lui fait perdre connaissance
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 29 octobre 2019 à 14:35

Les gendarmes de Villeneuve-de-Marsan dans les Landes ont fait face à un individu particulièrement violent.

L’homme de 35 ans a été placé en garde à vue, jeudi matin, dans le cadre d’une enquête pour des violences exercées sur une femme dans la rue. Lors de sa première nuit passée dans les locaux de la Brigade de recherches, il a dégradé sa cellule.

Il étrangle un militaire et lui fait perdre connaissance

Le lendemain, lorsqu’un gendarme lui a apporté son repas, le suspect a profité d’avoir un poignet démenotté pour s’en prendre à lui. Il est parvenu à l’étrangler. L’intervention d’une gendarme n’a pas permis de le faire lâcher prise avant que son camarade ne perde connaissance.

Le renfort de deux autres gendarmes a été nécessaire pour le maîtriser et libérer leur camarade. La victime s’est vu délivrer 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Un gendarme a une phalange sectionnée

Le mis en cause a été déféré au parquet de Mont-de-Marsan. En attendant de voir le procureur de la République, il a été placé en geôle. Au moment de fermer la porte de la cellule, le suspect a placé son pied de manière à empêcher la fermeture.

Le gendarme a forcé pour rabattre la porte, qui a subitement claqué. C’est à ce moment-là que le militaire a eu une phalange sectionnée.

Il fracasse la cloison de sa cellule

Enfermé dans sa geôle, le mis en cause s’est déchaîné. Il a porté des coups de pied contre les murs si forts qu’il est arrivé à passer à travers le placo en faisant un trou d’un mètre de haut.

Placé en détention provisoire

Une information judiciaire a été ouverte contre lui pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique et tentative d’évasion ». Il a été écroué à Pémégnan.

L’avocat du suspect a argué que son client ne s’était pas vu délivrer de traitement contre son alcoolisme, qu’il demandait pourtant. Pour lui, on a créé « une bombe à retardement », relate le quotidien régional. Il a fait appel du placement en détention provisoire de son client.