L'État souhaite créer 5 500 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile et les réfugiés.

L'État souhaite créer 5 500 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile et les réfugiés.
Illustration. (Harriet Hadfield / Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 12 janvier 2019 à 15:32

Ces mesures devraient intervenir cette année, alors que les demandes d'asile ont augmenté de 17% en 2017 en France, selon un rapport de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

Pour l’année 2019, l’État a prévu de créer 5 500 places d’hébergement supplémentaires destinées aux demandeurs d’asile et aux réfugiés. Cette mesure vise à faire diminuer le nombre de ces personnes qui vivent dans la rue.

3 500 places supplémentaires pour les demandeurs d’asile

Pour les personnes qui affirment fuir leur pays parce qu’elles y ont subi des persécutions, ou craignent d’en subir, l’État compte créer 3 500 places d’hébergement supplémentaires. « En 2019, la capacité du parc d’hébergement pour demandeurs d’asile devrait atteindre plus de 97.000 places », contre 86.510 l’année dernière, selon une circulaire du 31 décembre dernier.

Création de 2 000 places pour les réfugiés

À la différence des demandeurs d’asile qui sont en attente d’une réponse, les réfugiés ont vu leur demande accordée en raison des risques de persécution qu’ils encourent dans leur pays d’origine. Pour ces réfugiés, l’État a pour objectif de créer 2 000 places d’hébergement en y associant un accompagnement social. Ces créations viendraient compléter les 5 200 places déjà existantes.

Les demandeurs d’asile qui ne bénéficient pas d’hébergement spécifique sont recueillis par des proches, par le Samu Social, ou se retrouvent à la rue.
Les réfugiés disposent de trois mois pour libérer leur place d’hébergement une fois leur dossier accepté par la France.

Plus de « 17 400 places » occupées indûment

D’après cette même circulaire, 8% de réfugiés et 11% de déboutés occupent leur place d’hébergement de manière indue. Cela représente 17 400 places au total, que l’État compte libérer pour les réattribuer et améliorer ainsi la « fluidité » des attributions.