Montpellier : Le chauffard mis en examen et laissé libre après l’accident mortel lors de la victoire algérienne

Montpellier : Le chauffard mis en examen et laissé libre après l’accident mortel lors de la victoire algérienne
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Par Actu17
Le dimanche 14 juillet 2019 à 09:00 - MAJ dimanche 14 juillet 2019 à 12:26

Contre l’avis du parquet, le chauffard qui a violemment percuté une famille alors qu’il roulait à vive allure a été libéré. L’accident s’est produit jeudi soir à Montpellier, en marge de la victoire de l’équipe de football algérienne face à la Côte-d’Ivoire, en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Samedi, le procureur de la République de Montpellier (Hérault) a déclaré que le mis en cause circulait « à une vitesse manifestement excessive » lorsqu’il a perdu le contrôle de son véhicule et a terminé sa course sur le trottoir.

Lors de cet accident, une mère de famille de 42 ans a été tuée sur le coup. Son bébé âgé d’un an et qui se trouvait dans une poussette a été grièvement blessé. Polytraumatisé, il est entre la vie et la mort. D’autre part, une jeune fille âgée de 17 ans a été blessée aux jambes.

Laissé libre contre l’avis du procureur

Le chauffard, âgé de 21 ans, « de nationalité française, électricien de profession », a été mis en examen samedi soir à l’issue de sa garde à vue puis libéré. Il est poursuivi pour « homicide involontaire et blessures involontaires, avec manquement délibéré à une obligation particulière de prudence ».

L’homme affirme ne pas être supporteur des Fennecs, l’équipe de football algérienne.

Des contradictions dans ses déclarations

Le suspect, titulaire du permis de conduire depuis quatre mois, n’avait pas d’antécédent judiciaire. Lors de ses auditions, il a affirmé ne pas s’intéresser au football et qu’il se rendait « chez une amie » lors de l’accident.

Mais les premières investigations indiquent le contraire, a précisé le procureur. Le chauffard aurait bien regardé le match, si l’on en croit « des SMS échangés avec sa petite amie », selon une source proche de l’enquête citée par Le Parisien.