
Ce lundi matin, les neuf policiers qui devaient travailler étaient en arrêt maladie. En cause, un épuisement sans précédent dû aux nouveaux rythmes de travail mis en place ce mois-ci.
● Ce lundi matin à 05h, lors de la prise de service de ces policiers, aucun d’entre-eux n’était présent. Ces derniers étaient en arrêt maladie. Lors de la relève à midi, seulement deux fonctionnaires étaient présents raconte France 3.
● France 3 a interrogé l’un des policiers affecté à Narbonne. « On nous a promis un système horaire qui permettrait d’avoir un week-end sur deux alors qu’actuellement nous avons un week-end sur six. » explique-t-il, « Les collègues sont au bout, au bout, au bout ».
« Un week-end sur 6, c’est trop peu »
● La nouvelle organisation des cycles de travail de ces policiers est directement en cause. Et le constat est sans appel : un week-end de travail sur six seulement, c’est trop peu. « Là où nous espérions le meilleur, nous avons le pire pour nos collègues qui sont dans une profonde souffrance, une profonde détresse », déclare David Leyraud, du syndicat Alliance Police nationale, à France 3.
Les policiers de Narbonne « dans une profonde souffrance » sont en arrêt maladie