Nice : Un baby-sitter condamné à une peine de prison pour l'agression sexuelle d'un enfant de 2 ans

Un homme âgé de 31 ans a été condamné vendredi à une peine de prison ferme pour l'agression sexuelle d'un enfant de deux ans, par le tribunal correctionnel de Nice (Alpes-Maritimes).
Nice : Un baby-sitter condamné à une peine de prison pour l'agression sexuelle d'un enfant de 2 ans
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le samedi 10 octobre 2020 à 18:40

Les parents de la victime n'avaient aucune raison de se méfier de cet homme, qui avait déjà gardé leur fille de 6 ans. Le trentenaire avait aussi gardé des enfants placés par la justice et affichait un CV avec de l'expérience. C'est pourtant en confiant leur enfant de deux ans à ce baby-sitter de 31 ans qu'il en a profité pour s'en prendre à lui sexuellement raconte Nice Matin.

La victime, très précoce pour s'exprimer, a été en capacité de raconter à ses parents ce qu'il lui était arrivé. Le petit garçon était alors âgé de 30 mois. Le 22 août 2019, il a dit à ses parents que "le nounou" avait mis son zizi dans sa bouche.

La brigade des mineurs a été chargée de l'enquête et le mis en cause a été placé en garde à vue. L'homme âgé de 31 ans a fini par passé aux aveux. Il avouera même ses penchants pédophiles et zoophiles.

L'affaire avait d'abord été qualifiée de viol et devait être jugée par une Cour d'assises. Mais la famille de la victime a accepté que l'affaire soit examinée par un tribunal correctionnel et donc jugée plus rapidement, leur volonté étant de tourner la page au plus vite.

Cinq ans de prison

Lors de son jugement ce vendredi, le prévenu a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Le parquet a alors requis six ans de prison à son encontre.

Le trentenaire a écopé d'une peine de cinq ans de prison et de cinq ans de suivi socio-judiciaire. Il a également interdiction d'exercer une profession auprès des enfants et a l'obligation de se soigner. S'il ne respecte pas ses règles, il écopera d'une peine supplémentaire de trois ans de prison. Selon les experts, l'enfant n'a de son côté pas besoin d'un suivi particulier.