Paris : Braquage d'un bureau de change, 4 individus encagoulés et armés en fuite

Quatre malfaiteurs encagoulés et armés ont braqué un bureau de change ce samedi matin peu avant 9 heures, à Paris. Ils ont pris la fuite avec un important butin.
Paris : Braquage d'un bureau de change, 4 individus encagoulés et armés en fuite
Illustration (Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 27 avril 2019 à 10:35 - MAJ samedi 27 avril 2019 à 17:00

INFO ACTU17.Vol à main armée ce samedi matin dans le XVIIe arrondissement de Paris. Trois malfaiteurs encagoulés et munis d'armes de poing sont arrivés en voiture devant le 233 boulevard Pereire, avant de mettre en joue les deux hommes qui travaillaient dans un bureau de change situé à cette adresse. Ces derniers venaient d'ouvrir leur commerce, ils ont été frappés par les malfaiteurs.

Après s'être emparés de nombreux billets de divers monnaies, les trois agresseurs ont pris la fuite à bord de leur voiture, une Peugeot 607, dans laquelle leur complice attendait au volant.

Leur véhicule a été retrouvé incendié environ 15 minutes plus tard à La Défense (Hauts-de-Seine) selon nos informations. Les malfaiteurs ont ensuite utilisé un second véhicule pour se volatiliser.

Entre 20 et 40 000 euros de butin

Le préjudice est estimé entre 20 000 et 40 000 euros selon les premiers éléments de l'enquête. Les constations et les relevés de traces et indices par les enquêteurs sont en cours sur le lieu des faits.

Les deux hommes ont été blessés à la tête par les agresseurs mais aucun coup de feu n'a été tiré. Ces derniers ont été conduits à l'hôpital.

Un braquage semblable au début du mois

Un braquage spectaculaire s'était déroulé dans la nuit du 3 au 4 avril, dans le VIIIe arrondissement de Paris, avec un mode opératoire semblable. Deux hommes encagoulés et armés avaient fait irruption dans l'hôtel de luxe Peninsula, avenue Kleber, avant d'en ressortir avec plus de 350 000 euros de bijoux.

La voiture des malfaiteurs avait ensuite été retrouvée incendiée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). A ce stade de l'enquête, rien ne permet toutefois de dire qu'il s'agit des mêmes auteurs qui ont agi ce matin.