
Ils sont 258 majeurs a avoir été interpellés après leur retour de Syrie ou d’Irak. Parmi eux, certains ont déjà été jugés et remis en liberté. Un sujet qui inquiète.
184 hommes et 74 femmes ont été dénombrés comme revenants de la zone irako-syrienne. 93 d’entre-eux, dont 6 femmes, ont été présentés à la justice et ont été jugés pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.
59% libérés avant 2020
Selon Jean-Claude Brisard, Président du Centre d’analyse du terrorisme (CAT), 59% de ces 93 djihadistes seront libérés avant 2020.
Une quinzaine de ces 93 individus ont déjà été remis en liberté révèle le CAT dans un rapport prévu pour courant mai sur le traitement judiciaire des « revenants », dévoilé par RTL.
Seulement six jugés par une cour d’assises, les autres en correctionnel
Certains de ces accusés, ont bénéficié de relaxes, d’autres de sursis. Ils sont toutefois toujours suivis par les services de renseignement.
Les sortants #djihadistes ne sont pas seulement un enjeu pour l’avenir mais déjà une réalité: sur 93 revenants jugés à ce jour par les tribunaux français, environ 15 d’entre eux ont d’ores et déjà été libérés et 60% le seront avant 2020 (données @CAT_Centre) @CecileDSZ @RTLFrance https://t.co/rLoPbgNrCX
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) 2 mai 2018
Selon Jean-Claude Brisard, seulement six des accusés ont été jugés par une cour d’assises, les autres l’ont été par un tribunal correctionnel. Le Président du CAT cité par RTL, s’étonne de peines si courtes, alors que la criminalisation des retours de zone irako-syrienne avait déjà été mise en avant.