
Le Premier ministre Édouard Philippe l’a annoncé ce vendredi lors d’un discours au siège de la DGSI : une unité « spécifique » chargée de suivre les détenus terroristes ou radicalisés à leur sortie de prison va voir le jour.
Cette cellule sera placée au sein de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) de la police nationale et incluera des policiers antiterroristes ainsi que des agents du renseignement pénitentiaire.
Environ 450 détenus terroristes ou radicalisés devraient être libérés d’ici fin 2019, a encore indiqué M. Philippe en dévoilant le nouveau plan de lutte contre le terrorisme.
La menace a évolué. Le terroriste prend le visage de personnes qui s’équipent d’un armement sommaire et décident, parfois très rapidement, de passer à l’acte. Nous devons donc nous adapter. #ContreLeTerrorisme
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 13 juillet 2018
Un nouveau parquet va être créé
Le Premier ministre a également confirmé la création d’un parquet nationale antiterroriste.