Val-de-Marne : Une policière accusée d'avoir braqué la femme de son collègue

Une policière affectée à la Police aux frontières (PAF) de Roissy a été interpellée et placée en garde à vue ce lundi. Elle est accusée d'avoir braqué sa rivale amoureuse avec son arme de service.
Val-de-Marne : Une policière accusée d'avoir braqué la femme de son collègue
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 18 janvier 2020 à 09:25

La liaison amoureuse a dégénéré et son geste pourrait lui coûter cher. Les faits se sont produits ce lundi vers 19h45 raconte Le Parisien. Une policière de la PAF de Roissy qui entretient depuis environ un mois une relation avec l'un de ses anciens collègues, a décidé d'aller s'expliquer avec la compagne de ce dernier, avec qui il vit.

Ce collègue, elle l'avait rencontré trois ans plus tôt lorsqu'elle était adjointe de sécurité (ADS) à Maubeuge (Nord). La policière s'est rendue au domicile du couple ce lundi. La discussion musclée a rapidement dégénéré. La policière de la PAF aurait exhibé son arme de service avant de quitter les lieux.

Interpellée à proximité de son domicile

Une plainte a été déposée et le parquet a ouvert une enquête qu'il a confiée à la sûreté urbaine de Maubeuge. La mise en cause étant armée, une opération de police a été organisée avec l'assistance du Groupe de soutien opérationnel (GSO) du Val-de-Marne afin de l'interpeller à son domicile à Alfortville en toute sécurité.

Une colonne d'assaut s'est présentée devant son domicile mais la suspecte n'était pas là. La fonctionnaire en cause sera finalement interpellée peu après par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) d'Alfortville. En garde à vue au commissariat de Maubeuge, la suspecte aurait reconnu en partie les faits précise une source judiciaire au quotidien.

Jugée le 13 mars

Déférée ce jeudi devant des magistrats du tribunal d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) pour violences avec arme, la policière sera jugée le 13 mars prochain au tribunal correctionnel.

En l'attente, elle a été placée sous contrôle judiciaire. Cette dernière pourrait également être sanctionnée par son administration, à titre conservatoire dans un premier temps.