Violences urbaines à Bourgoin-Jallieu : tirs de mortiers d'artifice et jets de pavés, deux policiers blessés

Deux policiers ont été blessés au cours de violences urbaines qui se sont déroulées dans la nuit de jeudi à vendredi, à Bourgoin-Jallieu (Isère). Les sapeurs-pompiers et les policiers ont été visés par des tirs de mortiers d'artifice notamment.
Violences urbaines à Bourgoin-Jallieu : tirs de mortiers d'artifice et jets de pavés, deux policiers blessés
Un policier municipal a été blessé par un projectile reçu à la tête. (DR)
Par Actu17
Le vendredi 23 avril 2021 à 15:55

Des violences dans deux quartiers de Bourgoin-Jallieu. Tout a débuté lorsqu'un équipage de police-secours et un second de la police municipale sont intervenus pour mettre fin à un rodéo sauvage à moto, sur l'avenue du Dauphiné dans le quartier Champaret.

Un homme a été interpellé. Au moment où la moto, abandonnée sur place, allait être récupérée par un dépanneur, des individus ont caillassé les policiers. Un fonctionnaire de la police municipale a reçu l'un des projectiles au niveau de la tête. Il a été conduit à l'hôpital pour que sa plaie saignante soit soignée et s'est vu attribuer 5 jours d'Incapacité totale de travail (ITT), après s'être fait posé plusieurs points de suture. Un second policier a été légèrement blessé à un poignet.

Ce sont ensuite des feux de conteneurs poubelles qui ont été signalés, à plusieurs reprises. Dans ce même quartier, les sapeurs-pompiers sont intervenus vers 19h20, sous la protection des policiers. Ces derniers ont été visés par des tirs de mortiers d'artifice.

A 22h40, ce sont des policiers de la Brigade spécialisée de terrain (BST) qui ont été pris pour cible par des engins pyrotechniques du même type. Ces derniers ont répliqué par quatre grenades lacrymogènes. Les sapeurs-pompiers sont également intervenus pour de nouveaux feux de conteneurs poubelles.

C'est ensuite dans le quartier de Champfleuri que des poubelles ont été incendiées. Une fois encore, les policiers et les pompiers ont essuyé des tirs de mortiers d'artifice. Le calme est revenu dans les deux quartiers peu avant 1 heure.

"Nous ne laisserons pas ces bandes dégrader la qualité de vie des Berjalliens"

Sur Facebook, le maire de la ville, Vincent Chriqui, a réagi à ces violences envers les représentants de l'État. "Je condamne fermement les violences insupportables commises hier soir dans le quartier de Champaret", écrit l'édile. "Ces violences sont intolérables. Une nouvelle fois, les habitants du quartier sont pris en otage par une bande de délinquants. Ces actes ne doivent pas rester impunis : les bandes de vidéo-surveillances seront étudiées pour identifier l'ensemble des individus. J’espère que la justice se montrera ferme".

"Nous ne laisserons pas ces bandes dégrader la qualité de vie des Berjalliens. Les habitants ont droit à la sécurité. Nous ne baisserons pas les bras", prévient Vincent Chriqui. "Tous nos moyens seront mobilisés pour que la tranquillité soit de retour. À la fin, c'est toujours la République qui l'emporte."