Justice

L'accusé a écopé de la peine maximale. Son avocat a annoncé qu'il ne ferait pas appel de cette décision.
"Je sais que les familles n'accepteront jamais mes excuses mais je me dois de leur présenter avec la plus grande sincérité", a déclaré l'accusé.
Grièvement blessée, la victime avait été héliportée à l'hôpital. Elle conserve aujourd'hui des séquelles de cette blessure.
C’est un "homme d’une froideur glaçante après les faits, un homme à la double personnalité" a insisté l'avocat général.
"Il y a des gardes à vue régulières dans ce dossier, afin de fermer les portes les unes après les autres" a assuré la magistrate.
L'avocat de la mère de Maëlys, Me Rajon, a affirmé que, pour lui, le "mobile sexuel est une évidence", malgré le fait que Nordahl Lelandais n'est pas jugé pour viol faute de "preuve incontestable".
Ils ont reconnu avoir dérobé de l'argent liquide dans des bagages appartenant à des trafiquants, qu'ils interceptaient durant leur travail.
"Quand on a appris que la juge" avait décidé sa remise en liberté conditionnelle, "je me rappelle qu'on s'est dit qu'on n'y croyait pas une seconde", s'est-elle remémorée.
"Vous n'avez pas à comprendre, vous ne le pourrez jamais" a lancé aux jurés Me Crespin, l'avocat qui représente deux associations de protection de l'enfance.
Il affirme qu'au moment du drame, il était comme "un cône de circulation humain", positionné au coin de la rue.
Le béton a été mouillé. "Il y a eu des ajouts d'eau au moment du moulage pour faciliter sa mise en œuvre", ont précisé les experts. Une méthode interdite.
Les deux assaillants, Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, avaient été mortellement neutralisés par la police à leur sortie de l'église.
L'une des victimes a raconté à la barre qu'elle avait constaté que le balcon "tremblait".