Meurtre de Thomas à Crépol : 11 nouveaux suspects interpellés et placés en garde à vue

Les enquêteurs ont mené une série d'interpellations ce lundi matin dans l'enquête sur le meurtre du jeune Thomas à Crépol, lors d'un bal, en novembre dernier. Onze suspects ont été placés en garde à vue.
Meurtre de Thomas à Crépol : 11 nouveaux suspects interpellés et placés en garde à vue
Thomas a été tué à l'arme blanche dans la nuit de samedi 18 au dimanche 19 novembre 2023, à Crépol. (DR)
Par Actu17
Le lundi 11 mars 2024 à 11:34 - MAJ lundi 11 mars 2024 à 12:03

Coup de filet ce lundi matin dans l'enquête sur le meurtre de Thomas Perotto, cet adolescent de 16 ans tué à l'arme blanche à Crépol (Drôme), dans la nuit du 18 au 19 novembre dernier lors d'un bal dans ce petit village.

Les gendarmes ont interpellé onze personnes dont un mineur dès 6 heures. Les suspects, domiciliés à Romans-sur-Isère ou dans les environs, ont tous été placés en garde à vue, a-t-on appris, confirmant une information du Parisien et de BFMTV. Ils sont, pour la plupart, tous déjà connus des services de police. Dans ce dossier, neuf suspects de 16 à 22 ans ont déjà été mis en examen pour "meurtre en bande organisée" notamment, et six d'entre eux ont été placés en détention provisoire.

L'enquête est menée par les gendarmes de la section de recherches (SR) de Grenoble. Dans cette affaire, un doute subsiste concernant l'auteur du coup de couteau qui a coûté la vie à Thomas. "Le scénario même de passage à l'acte, les mobiles et l'identification de tous les auteurs des faits ne sauraient se résumer à des dénonciations sans preuve, des spéculations ou des interprétations hâtives", avait souligné le procureur de la République de Valence, Laurent de Caigny, à la suite des mises en examen des neufs suspects, fin novembre. Le magistrat avait également indiqué qu'"à ce stade, aucun des gardés à vue ne reconnait avoir porté les coups de couteaux, à fortiori le coup mortel".

"Neuf témoins ou victimes sur les 104 auditionnés entendent des propos hostiles 'aux blancs', ce mot étant rapporté. Douze relatent avoir entendu 'ça plante', cinq évoquent des menaces de morts", avait également précisé le magistrat. La suite des investigations doit permettre de déterminer les rôles et responsabilités de chacun dans cette affaire, qui a suscité un vif émoi dans tout le pays.