Législatives : 51 agressions de candidats durant la semaine, Gérald Darmanin redoute des débordements dimanche

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi matin que 51 agressions envers des candidats aux élections législatives anticipées ont été recensées durant cette campagne. Les forces de l'ordre ont déjà procédé à plus d'une trentaine d'interpellations. 30 000 policiers et gendarmes seront mobilisés ce dimanche pour prévenir d'éventuels débordements.
Législatives : 51 agressions de candidats durant la semaine, Gérald Darmanin redoute des débordements dimanche
Gérald Darmanin ce vendredi matin sur le plateau de BFMTV/RMC. (capture écran)
Par Actu17
Le vendredi 5 juillet 2024 à 10:02

Interrogé ce vendredi matin sur BFMTV, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que 51 agressions envers des candidats aux élections législatives anticipées ont été recensées durant cette campagne. "Cette campagne est courte. Pourtant nous comptons 51 agressions physiques envers des candidats, des suppléants ou des militants. Il y a déjà eu plus d'une trentaine d'interpellations. Les profils sont très variés", a déclaré le ministre, qui est candidat dans la 10e circonscription du Nord.

Gérald Darmanin évoque des agressions "parfois extrêmement graves qui emmènent les gens à l’hôpital", ajoutant que les services de police et gendarmerie "prennent immédiatement les plaintes". "En démocratie, c’est très important que les candidats, leurs militants et que la démocratie soient sauvegardés", a-t-il rappelé.

«Il y a un climat de grande violence vis-à-vis de la politique»

Ces agressions ont touché "tous les côtés". "Il y a eu des candidats RN qui ont été violemment agressés, des candidats de gauche qui ont été violemment agressés, une ministre, Prisca Thevenot, violemment agressée donc je pense malheureusement que c’est très partagé", a énuméré Gérald Darmanin. "Il y a un climat de grande violence vis-à-vis de la politique et vis-à-vis de ce qu’elle représente", a-t-il estimé.

Le ministre de l'Intérieur a également dit "redouter des débordements dimanche". "J'ai demandé l'interdiction au préfet de police de la manifestation prévue devant l'Assemblée nationale", a-t-il souligné. 30 000 policiers et gendarmes seront mobilisés "le temps qu'il faudra".