Le samedi 7 décembre 2019 à 18:17
Grâce à de fausses déclarations, la prévenue et son compagnon ont perçu indûment près de 25 000 euros de la part de la Caisse d’allocations familiales (CAF).
Cette femme de 50 ans, déclarée comme mère célibataire et commerçante ambulante domiciliée à Allemagne-en-Provence, bénéficiait de nombreuses prestations sociales. Mais en consultant son profil Facebook, les agents de la CAF des Alpes-de-Haute-Provence sont allés de surprise en surprise.
Elle avoue les fausses déclarations
Sur le réseau social, la quinquagénaire étalait sa vie privée et surtout conjugale, avec son compagnon de 45 ans. Un détail qui n’a pas échappé aux agents de la CAF, car la bénéficiaire n’avait pas déclaré cette situation. Cela lui permettait d’accéder à de nombreuses et diverses aides financières.
Face aux enquêteurs, la quinquagénaire a reconnu avoir réalisé de fausses déclarations. Son compagnon a admis sa complicité dans cette démarche en justifiant d’une précarité financière avérée, rapporte Le Dauphine.
25 000 € d’allocations indues
La CAF lui a versé des sommes indues à hauteur 25 122 euros entre 2014 et 2018. De l’argent que l’organisme compte bien récupérer devant la justice. En outre, la CAF réclame à la prévenue des dommages et intérêts dont le montant sera fixé en mai prochain.
La justice l’a condamnée au pénal pour « fausses déclarations » à 1 500 euros d’amende avec sursis. Son compagnon a subi le même sort, pour le recel de ce délit.