Le jeudi 16 mai 2019 à 20:43
INFO ACTU17.Le mis en cause a été interpellé en flagrant délit. Une femme de 22 ans rentrait chez elle dans la nuit de lundi à mardi à Bordeaux (Gironde) vers 00h30, lorsqu'elle a été surprise par un individu dans son hall d'immeuble. L'homme l'a bousculé et l'a plaqué contre un mur tout en mettant sa main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Il a ensuite menacé la jeune femme de la tuer si elle ne se taisait pas.
Pendant qu'il commençait à défaire son pantalon, il a ordonné à cette dernière de se déshabiller. Profitant d'un moment d'inattention de son agresseur, la victime est parvenue à prendre la fuite en courant.
La jeune femme a alerté la police et une patrouille l'a prise rapidement en charge pour tenter de retrouver l'auteur des faits. A bord du véhicule des policiers et après quelques minutes de recherches, la jeune femme a formellement reconnu son agresseur. Les policiers ont immédiatement interpellé le suspect qui a été placé en garde à vue.
Déjà connu de la police pour viol
L'homme n'est pas inconnu de la police puisqu'il apparaît dans le fichier de Traitement des antécédents judiciaires (le fichier des forces de l'ordre, ndlr) pour des faits de viol. L'enquête a été confiée à la sureté départementale et les enquêteurs ont rapidement fait le rapprochement entre cette affaire et trois autres.
Car trois autres tentatives de viols s'étaient déroulées à Bordeaux les 27 avril, 3 mai et 5 mai, à chaque fois sur des jeunes femmes différentes. Face aux policiers, le suspect de 22 ans a nié les faits, refusant par la même occasion l'expertise psychiatrique qui lui avait été prescrite.
L'ADN du suspect retrouvé sur deux des victimes
Les enquêteurs vont toutefois vite avoir réponses à leurs questions. La victime du 3 mai ainsi que celle du 14 mai ont formellement confirmé que l'homme en garde à vue était bien leur agresseur. Dans le même temps, les résultats des prélèvements ADN réalisés sur les jeunes femmes agressées les 3 et 5 mai ont permis de confondre le suspect.
En outre, la victime du 27 avril a déclaré que le mis en cause ressemblait fortement à son agresseur.
Déféré ce mardi devant le procureur de la République, le suspect a été mis en examen pour quatre tentatives de viol avant d'être placé en détention provisoire. L'enquête se poursuit et d'autres expertises ADN sont en cours.