Le mercredi 18 mars 2020 à 21:41
"En 24 heures, il y a eu 70 000 échanges avec les Français pour leur expliquer pourquoi ils étaient en infraction et depuis ce matin, 4095 procès verbaux qui ont été dressés", a indiqué Christophe Castaner sur le plateau de TF1 ce mercredi soir. Une contravention dont le montant a été porté à 135 euros ce mercredi et qui peut aller jusqu'à 375 euros lorsqu'elle est majorée.
"Globalement, les Français ont changé leurs comportements mais il reste des cas des comportements marginaux dangereux", a-t-il expliqué. "J'appelle à la discipline, au civisme. Nous sanctionnerons plus si nécessaire".
Depuis ce matin, les forces de l'ordre ont commencé à dresser des procès verbaux, non pas pour faire du chiffre mais parce que la crise que nous traversons appelle du civisme et de la discipline collective.
C'est ainsi que nous gagnerons cette guerre sanitaire. pic.twitter.com/FJpQ29QBc9— Christophe Castaner (@CCastaner) March 18, 2020
Face aux nombreuses images encore ce mercredi de marchés bondés, le ministre de l'Intérieur a invité les maires à prendre des décisions. "Sur la question des marchés alimentaires ouverts, il est nécessaire que les Français s'alimentent mais j'en appelle à la responsabilité des maires qui les organisent".
"Je les invite à supprimer la totalité des marchands forains et j'invite les polices municipales à rappeler les distances, les gestes-barrières. On peut aller dans un marché tout en respectant ces gestes", a-t-il ajouté.
Les marchés alimentaires sont maintenus, mais il est impératif d'y respecter les mesures-barrières et notamment la distanciation sociale. Nous y veillerons.
J'invite par ailleurs les maires à supprimer les stands de marchands forains non alimentaires. pic.twitter.com/WzBpslHTlp— Christophe Castaner (@CCastaner) March 18, 2020
Au sujet des attestations sur papier, Christophe Castaner a confirmé qu'elles allaient rester sous ce format. "Nous avons pris quasiment les mêmes formulaires qu'en Italie, nous resterons sur ces supports papiers, plus protecteurs pour les données et pour la santé (...) On peut les télécharger, les reproduire manuellement si on n'a pas d'ordinateur".