Agressions sexuelles à l'hôpital d'Argenteuil : la seconde victime de 95 ans est décédée

Une femme de 95 ans, victime d'une agression sexuelle dans un hôpital d'Argenteuil, est décédée quatre jours après les faits. Un homme de 44 ans, déjà connu pour des faits similaires, a été interpellé mais laissé libre sous contrôle judiciaire. Une enquête est ouverte sur un éventuel lien entre les agressions et les décès des victimes.
Agressions sexuelles à l'hôpital d'Argenteuil : la seconde victime de 95 ans est décédée
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 23 octobre 2023 à 10:16

Une femme de 95 ans victime d'une agression sexuelle dans sa chambre du service gériatrie de l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise), est décédée le 18 octobre, quatre jours après les faits, rapporte La Gazette du Val-d'Oise. Elle a été victime de problèmes respiratoires. Des examens vont être réalisés. Les enquêteurs chercheront à déterminer s'il y a un lien entre son décès et l'agression.

Les faits se sont déroulés le 14 octobre dernier au centre hospitalier Victor-Dupouy. Un homme âgé de 44 ans, Samir B., a été arrêté alors qu'il sortait de la chambre d'une patiente de 93 ans, dans le même service. La victime a expliqué avoir elle aussi été agressée sexuellement par cet homme, au même moment. Elle est décédée quelques heures plus tard, vraisemblablement à la suite d'un malaise cardiaque.

Le parquet de Pontoise a indiqué qu'une autopsie allait être pratiquée "en recherche des causes de la mort". Là encore, les enquêteurs vont chercher à déterminer s'il y a un lien entre le décès de la nonagénaire et cette agression. Les policiers ont découvert des traces de sperme sur les draps de la victime.

Le parquet a fait appel

Samir B., soupçonné de cette double agression sexuelle, a été laissé libre sous contrôle judiciaire au terme de 48 heures passées en garde à vue. Le quadragénaire, déjà connu des services de police, notamment pour des faits d'agression sexuelle, a été déféré "dans le cadre d’une comparution à délai différé du chef d'agression sexuelle sur une personne vulnérable, avec réquisitions aux fins de placement sous mandat de dépôt", nous avait indiqué le parquet de Pontoise, qui a fait appel de cette décision de placement sous contrôle judiciaire.