Le mercredi 2 février 2022 à 18:19 - MAJ mardi 8 février 2022 à 17:17
La justice britannique a alourdi mercredi les charges contre le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy, ajoutant une tentative de viol aux sept viols et à l'agression sexuelle qui lui sont reprochés. Le procès doit s'ouvrir à partir du 25 juillet pour six semaines, le juge Patrick Thompson exhortant mercredi lors d'une audience préliminaire devant la Crown Court de Chester (nord-ouest de l'Angleterre) les avocats à s'assurer que tout soit prêt pour que le procès puisse commencer à cette date.
Tout retard ne serait juste ni pour les plaignantes ni pour les accusés, a souligné le magistrat. "Par exemple, M. Mendy, sa carrière est suspendue. Tout le monde doit comprendre que M. Mendy ne peut pas aller travailler. Cette affaire doit être jugée", a-t-il déclaré. Une nouvelle audience de procédure est prévue le 11 mars.
Le joueur de 27 ans a passé quatre mois en détention provisoire avant d'être libéré sous contrôle judiciaire. Au total, neuf chefs de poursuites lui sont reprochés concernant six plaignantes. Vêtu d'un costume gris, il n'a pris la parole que pour confirmer son identité.
L'affaire avait démarré fin août quand le club de Manchester City avait annoncé la suspension du joueur sans autre explication. La justice anglaise avait ensuite rapidement annoncé que le joueur avait été placé en détention provisoire après avoir été accusé de quatre viols - dont un commis quelques jours plus tôt alors qu'il était en liberté conditionnelle - et une agression sexuelle, par trois femmes dont une mineure.
Ces premiers faits se seraient déroulés à son domicile de Prestbury, dans le Cheshire. Trois autres inculpations pour viol étaient ensuite venues se rajouter. Il sera jugé aux côtés de Louis Saha Matturie, sans rapport avec l'ancien footballeur Louis Saha et dont les liens avec Mendy ne sont pas clairement établis. L'homme de 40 ans, également sous contrôle judiciaire, est quant à lui poursuivi pour sept viols et trois agressions sexuelles sur sept femmes. La période des faits qui leur sont reprochés s'entend de fin 2020 à août 2021.