Besançon : Il égorge sa femme et tente de se suicider à l'arrivée de la police

Un homme a égorgé son épouse de 56 ans avant de tenter de mettre fin à ses jours ce mercredi soir, dans leur appartement de Besançon (Doubs). Il a été évacué à l'hôpital en état d'urgence absolue. La piste du féminicide ne fait pas de doute et une enquête a été ouverte.
Besançon : Il égorge sa femme et tente de se suicider à l'arrivée de la police
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 30 décembre 2021 à 15:05

L'horreur s'est déroulé peu après 22 heures dans un appartement de la rue de Dole à Besançon rapporte L'Est Républicain. Tout aurait débuté par un appel au "17". Une habitante a alerté la police qu'une violente bagarre était en cours chez ses voisins. Les forces de l'ordre sont rapidement arrivées sur place et auraient aperçu une femme grièvement blessée sur un balcon situé au premier étage. L'homme qui se trouvait à côté de la victime s'est alors retranché dans l'appartement.

Les policiers n'ont pas tardé à pénétrer de force dans le logement. Alors qu'il allait être interpellé, le mari de la victime s'est infligé des coups de couteau au niveau du cou et « des lésions au niveau du thorax » a indiqué le parquet. Les secours ont pris en charge la victime de 56 ans mais n'ont rien pu faire pour la réanimer. Cette dernière présentait pas moins de neuf plaies par arme blanche, dont une « très profonde au niveau de la gorge », a ajouté le parquet.

Dans le même temps, son mari et auteur présumé du meurtre, âgé de 61 ans, a été médicalisé sur place avant d'être évacué au CHRU Minjoz avec un pronostic vital sérieusement engagé.

Un couple inconnu de la police et la justice

Des constatations ont été réalisées dans l'appartement par les techniciens de la police scientifique. La vice-procureure de la République de Besançon s'est elle aussi rendue sur place et une enquête a été ouverte. Le couple, qui avait un enfant, ne présentait « aucun antécédent, il n’était absolument pas connu des autorités policières et judiciaires », a souligné la magistrate.