Le lundi 9 mars 2020 à 09:32
Une fusillade a éclaté avenue Charles Siffert à Besançon ce dimanche soir. Elle a fait un mort et un blessé, a indiqué le parquet de Besançon.
Peu avant 21h30, des coups de feu ont claqué à proximité de la CCI du Doubs, en plein centre-ville de Besançon. Un automobiliste à bord d’une Renault Mégane bleue a été atteint mortellement, et un passager se trouvant sur la banquette arrière, a été blessé par balle. Tous deux sont âgés d’une vingtaine d’années.
Les assaillants ont pris la fuite en toute vitesse, d’après plusieurs témoignages recueillis sur place. Les forces de l’ordre les recherchent activement.
Le secteur bouclé
Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux de la fusillade, ils ont découvert la Mégane accidentée après avoir percuté un terre plein. L’airbag était déclenché et le conducteur est décédé quelques minutes après les faits.
Le passager arrière grièvement blessé a été transporté au CHU de Besançon pour être opéré, relate France Bleu. Un périmètre de sécurité, incluant un autre véhicule à proximité, lui aussi impacté par des tirs, a été mis en place. Les techniciens de l’identité judiciaire ont procédé aux constatations.
Une enquête en cours
Les investigations ont été confiées aux policiers de la sûreté départementale et à leurs collègues de la police judiciaire, rapporte L’Est Républicain.
D’après un témoin, un véhicule suivait celui des victimes. « Il s’est arrêté à leur hauteur et on a entendu des détonations. On pensait qu’il s’agissait des airbags », a-t-il décrit au quotidien régional.
L’homme a confié également que l’un des passagers de la voiture ciblée, armé, a pris la fuite. « La portière côté droit de la voiture accidentée s’est ouverte. On a vu un homme nous faire de grands signes, un peu désespéré. Puis partir en courant, en rangeant une arme dans sa ceinture », relate-t-il. L’enquête ne fait que débuter.
« Il faut que ça cesse » déclare le préfet du Doubs
Invité de France Bleu, ce lundi matin, le préfet du Doubs Joël Mathurin fait état d’un règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants.
Il a évoqué cette fusillade comme étant la résultante d’une « situation de règlement de compte entre trafiquants de drogue qui se confrontent ».
« C'est une guerre territoriale, il faut que ça cesse. J'attends désormais une réponse de la police judiciaire, je sais qu'elle sera forte, puissante et nécessaire », a-t-il déclaré.