Convoyeur de fonds disparu avec 3 millions d'euros : La police lance un appel à témoins.

Mise à jour 18h25 :
Convoyeur de fonds disparu avec 3 millions d'euros : La police lance un appel à témoins.
Adrien Debrez est recherché par la police.
Par Actu17
Le mardi 12 février 2019 à 17:42 - MAJ mercredi 13 février 2019 à 09:17

Adrien Derbez a été interpellé à Amiens ce mardi soir.

Un convoyeur de fonds de la société Loomis a disparu ce lundi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) s'est volatilisé avec les 3,4 millions d'euros que contenait son fourgon blindé. La police a lancé ce mardi un appel à témoins.

Adrien Derbez, 27 ans, est recherché par la police. L'homme a disparu ce lundi avec les 3,4 millions d'euros qui se trouvaient dans son fourgon blindé. Le suspect né le 17 septembre 1991 à Marseille, est brun, les yeux marrons et de corpulence athlétique. Il mesure entre 1,75 et 1,80m.

Il est considéré comme dangereux et est susceptible d'être armé.

La Brigade de répression du banditisme (BRB) demande à "toute personne ayant été témoin des faits" et "d'une manière générale toute personne susceptible d'apporter des éléments intéressant l'enquête", à contacter l'État-major de la police judiciaire de Paris au 0800 00 27 08 ou par e-mail : [email protected].

Adrien Derbez a déposé ses deux collègues ce lundi matin vers 6 heures, à Aubervilliers, avant de disparaître avec le fourgon. Le véhicule a été retrouvé quelques rues plus loin, 500 mètres plus loin, les portes ouvertes, sans son chauffeur ni les 60 sacs remplit de billets qu'il contenait.

Déjà connu des services de police

Selon les premiers éléments de l'enquête hier, les policiers sont assez convaincus que le convoyeur n'a pas été victime d'un vol à main armée, mais qu'il a lui-même dérobé le contenu du fourgon. L'homme a sans aucun doute fait preuve d'une grande organisation pour agir de façon aussi organisée et rapide.

Par ailleurs, le mis en cause était déjà connu des force de l'ordre. Son nom apparaît à deux reprises au fichier du Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), pour "refus d'obtempérer" et "dégradations".