Eure : Un détenu suivi pour radicalisation en garde à vue pour avoir tenté de tuer un surveillant

Un surveillant pénitentiaire a été victime d'une tentative de meurtre au centre pénitentiaire du Val-de-Reuil (Eure) ce vendredi. Un détenu, "suivi pour radicalisation", a été placé en garde à vue.
Eure : Un détenu suivi pour radicalisation en garde à vue pour avoir tenté de tuer un surveillant
Illustration. (PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le samedi 16 septembre 2023 à 18:49

Un détenu du centre pénitentiaire de Val-de-Reuil (Eure), a été placé en garde à vue ce vendredi, soupçonné d'avoir tenté de tuer un surveillant. Le procureur de la République d’Évreux, Rémi Coutin, a annoncé ce samedi que l'homme est poursuivi pour tentative de meurtre sur un surveillant pénitentiaire.

Le suspect de 26 ans, "suivi pour radicalisation", a appelé un surveillant pour un problème de téléphone fixe. Alors qu’il "vérifiait le téléphone, le détenu (…) a tenté de l’étrangler et de lui porter plusieurs coups avec ce qui semble être à ce stade un couteau artisanal", a détaillé le magistrat. "Le surveillant est parvenu à parer les coups et a déclenché son alarme. D’autres surveillants sont intervenus et sont parvenus à maîtriser l’agresseur", a-t-il poursuivi.

Il purge une peine pour viol

Arrivé en janvier à Val-de-Reuil, le détenu "purge une peine de 15 ans de prison pour des faits de viol aggravé prononcée par la cour d’assises du Val-de-Marne en 2017", selon le procureur. Le 12 septembre, le détenu "a aussi écopé d’une peine de 18 mois ferme pour des violences contre des surveillants commises dans un établissement pénitentiaire du Nord", a ajouté Rémi Coutin, précisant que "l’enquête a été confiée à la police judiciaire de Rouen", en Seine-Maritime. L'état de santé de la victime n'est pas connue, mais ses jours ne seraient pas en danger.

"Avant l’arrivée des renforts, notre collègue finira allongé sur le lit avec le voyou au-dessus de lui", réagit le syndicat FO Justice, dans un communiqué. "Le détenu lui aura porté pas moins d’une vingtaine de coups de couteau que le collègue aura réussi à parer". L'organisation "félicite" le fonctionnaire "pour son sang-froid, son courage et son grand professionnalisme, et lui souhaite un prompt rétablissement".