INFO ACTU17. Un go-fast intercepté près d'Orléans, une tonne de cannabis saisie, trois suspects écroués

Les policiers du SDPJ 92 et de la BRI-PP ont intercepté un go-fast près d'Orléans (Loiret), ils ont saisi une tonne de résine de cannabis. Trois suspects ont été interpellés avant d'être mis en examen et placés en détention provisoire.
INFO ACTU17. Un go-fast intercepté près d'Orléans, une tonne de cannabis saisie, trois suspects écroués
Deux véhicules de la BRI-PP devant le 36 quai des Orfèvres, à Paris, le 3 novembre 2018. (Illustration / Luc Nobout / IP3 Press / Maxppp)
Par Stéphane Cazaux
Le lundi 14 octobre 2024 à 10:33

Les enquêteurs du Service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92) ont réalisé une importante saisie de drogue la semaine dernière, avec l'appui de leurs collègues de la Brigade de recherche et d'intervention de la préfecture de police de Paris (BRI-PP), près d'Orléans (Loiret), selon les informations d'Actu17. Un go-fast a été intercepté mercredi 9 octobre et une tonne de résine de cannabis a été saisie. Trois suspects ont été placés en détention provisoire dimanche dans cette affaire.

Les investigations ont débuté il y a plusieurs semaines dans ce dossier. Plusieurs suspects ont été identifiés au cours de surveillances techniques et physiques. Les enquêteurs du SDPJ 92 ont appris qu'un go-fast allait remonter depuis l'Espagne en milieu de semaine.

Un dispositif a été mis en place avec l'aide des policiers de la BRI-PP. Trois véhicules ont été interceptés près d'Orléans et les trois conducteurs qui transportaient la drogue ont été interpellés dans le cadre d'une commission rogatoire. Cette saisie de résine de cannabis représente entre 5 et 7 millions d'euros à la revente sur le marché noir.

Après 96 heures passées en garde à vue, les trois suspects ont été déférés et présentés à un juge d'instruction de Nanterre. Ils ont été mis en examen pour trafic de produits stupéfiants et importation dimanche, selon une source proche du dossier, avant d'être incarcérés par un juge des libertés et de la détention (JLD). L'un des suspects a demandé un délai supplémentaire pour préparer sa défense avant un débat sur son maintien en détention.