Le mercredi 2 octobre 2019 à 08:50
Le fonctionnaire de police est poursuivi pour « outrage et rebellion » pour des faits en partie reconnus qui ont eu lieu le samedi 21 septembre, durant l'acte 45 du mouvement des Gilets jaunes. En parallèle, il a été suspendu de ses fonctions pour quatre mois.
Ce cadre de la police et sympathisant Gilet jaune n’était pas en service ce jour-là. Nicolas C., âgé de 54 ans, est poursuivi pour avoir insulté ses « collègues » de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (BRAV-m).
« Voltigeurs, bande de pédales, bande de branleurs… de mon temps la police ce n'était pas ça », aurait-il lancé à leur passage, tout en leur faisant un doigt d'honneur, relate Le Parisien, avant de se faire interpeller et placer en garde à vue.
Des insultes réitérées au commissariat
Si le policier a réitéré ses propos en garde à vue et reconnu les insultes proférées, il nie catégoriquement s’être rebellé à son interpellation.
Capitaine de police du Service des technologies et des systèmes d’information de la Sécurité intérieure - également connu sous le nom de ST(SI)2 -, il a été suspendu de ses fonctions le vendredi 27 septembre pour une durée de quatre mois.
En parallèle, il a rendez-vous avec la justice pour une comparution le 11 octobre devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.