Saint-Avertin : Ils enlèvent un adolescent de 15 ans et réclament 600€ en échange de sa libération

INFO ACTU17. Un adolescent de 15 ans a été enlevé, séquestré et agressé à Saint-Avertin, près de Tours (Indre-et-Loire) dimanche soir. La famille a été contactée par les ravisseurs qui exigeaient une rançon. La police a réussi à arrêter les trois suspects dans la nuit, lors de la remise de l'argent.
Saint-Avertin : Ils enlèvent un adolescent de 15 ans et réclament 600€ en échange de sa libération
Illustration. (A17)
Par Stéphane Cazaux
Le lundi 8 avril 2024 à 13:02

Un adolescent de 15 ans a été enlevé par plusieurs personnes à Saint-Avertin, près de Tours (Indre-et-Loire) dimanche soir, puis séquestré et frappé. Les ravisseurs ont réclamé plusieurs centaines d'euros à la famille du mineur en échange de sa libération. Un rendez-vous a été fixé dans la nuit et les policiers ont interpellé les trois ravisseurs présumés, a appris Actu17.

C'est la mère de l'adolescent qui a alerté la police vers 21 heures, expliquant qu'elle venait de recevoir un appel depuis le téléphone de son fils : des ravisseurs lui réclamaient 600 euros en échange de sa libération. Pour faire pression sur la mère, les auteurs lui ont transmis une photo de son fils qui avait été roué de coups et qui avait le visage tuméfié, indique une source proche de l'affaire. Un rendez-vous a été fixé avec les malfaiteurs à 2 heures du matin.

Les forces de l'ordre ont mis en place un dispositif pour interpeller les suspects lors de la remise de cet argent. Ces derniers sont arrivés à bord d'une Renault Clio et ont été immédiatement arrêtés. La jeune victime se trouvait à bord de la voiture, sérieusement blessée au visage et aux mains, sans que son pronostic vital soit engagé. L'adolescent a été conduit à l'hôpital.

Les suspects inconnus des services de police

Les trois suspects, tous âgés de 18 ans, ont quant à eux été placés en garde à vue dans les locaux du service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ). Ils étaient jusqu'ici inconnus des services de police. Leurs motivations devront être déterminées par la suite des investigations. Au moment des faits, la victime se trouvait chez ses grands-parents à Saint-Avertin. Sa famille est originaire de Haute-Savoie.