Savoie : Trois jeunes dont un mineur mis en examen pour séquestration, actes de torture et de barbarie

Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été séquestré et victime de sévices graves, parfois d'ordre sexuel, mi-novembre à Chambéry (Savoie). Les faits, filmés et diffusés sur les réseaux sociaux, ont conduit à la mise en examen et au placement en détention provisoire de trois jeunes, dont un mineur.
Savoie : Trois jeunes dont un mineur mis en examen pour séquestration, actes de torture et de barbarie
Illustration. (Sergey Novikov / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 5 décembre 2024 à 17:33

Un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années a été victime de sévices particulièrement graves à Chambéry (Savoie) mi-novembre. Attiré dans un appartement du centre-ville par trois jeunes, deux âgés d’à peine 18 ans et le troisième mineur de 17 ans, il a été séquestré, violenté, et humilié pendant plusieurs heures. Les faits auraient pour origine "une histoire d'ex-petite amie", selon une source judiciaire, confirmant une information du Dauphiné.

Le jeune homme a subi des sévices corporels particulièrement dégradants, parfois d'ordre sexuel. La scène a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. C’est un ami de la victime, tombé sur ces images, qui a alerté sa mère, précise France Bleu. Le jeune homme a ensuite été relâché et hospitalisé. Il a déposé plainte et son incapacité totale de travail (ITT) n’a pas été communiqué.

Le procureur de la République de Chambéry, Pierre-Yves Michau, a indiqué à France Bleu que ces actes illustrent une "forme de détachement, d'absence de conscience de leur propre violence" chez ces jeunes auteurs. Il a par ailleurs souligné l’inquiétude croissante liée à la délinquance des mineurs dans le département.

«Séquestration, actes de torture et de barbarie»

Les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) ont identifié les trois suspects peu après les faits. Ils ont été interpellés en début de semaine dernière. Présentés au parquet le 27 novembre, ils ont été mis en examen pour "séquestration, actes de torture et de barbarie", et placés en détention provisoire à l'issue de leur passage devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Les investigations se poursuivent désormais dans le cadre d'une information judiciaire.