Toulouse : Elle dénonce un viol après une soirée et affirme avoir écrasé son agresseur avec sa voiture

Un homme de 28 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire à Toulouse pour "viol aggravé". La victime présumée, une femme de 27 ans, a porté plainte pour viol et affirme avoir roulé sur l'homme. Ce dernier s'est présenté à la gendarmerie pour déposer plainte pour violences, avant d'être arrêté.
Toulouse : Elle dénonce un viol après une soirée et affirme avoir écrasé son agresseur avec sa voiture
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 31 octobre 2023 à 20:13

Un homme de 28 ans a été mis en examen à Toulouse pour "viol aggravé" et placé en détention provisoire le jeudi 26 octobre dernier, rapporte La Dépêche. Les faits reprochés se seraient déroulés le 15 octobre, après une soirée en boîte de nuit.

Selon le récit de la plaignante, une femme âgée de 27 ans, elle aurait accepté de ramener chez lui le suspect après une longue soirée dans une discothèque du quartier Sesquières à Toulouse. La jeune femme affirme avoir été violée puis d'avoir roulé sur son agresseur lorsqu'il est sorti de son véhicule. Elle s'est confiée aux gendarmes de Fenouillet. Les enquêteurs de l'unité des atteintes aux personnes de la sûreté départementale (SD) ont quant à eux lancé des recherches pour retrouver l'agresseur qui serait blessé, en vain.

Il se présente à la gendarmerie quelques jours plus tard

Rebondissement le 24 octobre. Un homme marchant avec une canne s'est présenté à la gendarmerie de Saint-Jory, en souhaitant déposer plainte pour "violences" contre une femme qui, selon lui, aurait tenté de l'"écraser". Il a été placé en garde à vue après que les gendarmes ont rapidement fait le lien avec l'affaire en cours. Lors de ses auditions, l'homme a affirmé que la relation sexuelle qu'il a eue avec la plaignante était consentie et s'est dit surpris par les accusations de viol, mais aussi par le fait que cette femme a tenté de l'écraser avec sa voiture.

Malgré ses explications, ni les enquêteurs ni le procureur n'ont été convaincus. Une information judiciaire pour "viol aggravé" a été ouverte. La suite des investigations permettra de faire la lumière sur le déroulement exact des faits.