Tours : Un chauffard meurt noyé dans le Cher après un refus d'obtempérer

Il a refusé le contrôle des policiers, a percuté un arbre, avant de tenter de prendre la fuite à pied et se jeter dans la rivière, où il est mort noyé.
Tours : Un chauffard meurt noyé dans le Cher après un refus d'obtempérer
Illustration. (Thierry Lindauer/Photo PQR/La Montagne/Maxppp)
Par Actu17
Le samedi 10 septembre 2022 à 11:38

Un homme s'est jeté dans le Cher pour échapper aux policiers après un refus d'obtempérer, à Tours (Indre-et-Loire), dans la nuit de vendredi à samedi a annoncé le procureur de la République, Grégoire Dulin. Deux enquêtes ont été ouvertes dans ce dossier.

"Le 10 septembre à 3h20 du matin, un équipage de police secours du commissariat de police de Tours avec quatre policiers à son bord était dépassé à un feu rouge par un individu circulant seul dans un véhicule de type Citroën C4. Constatant que le véhicule circulait à vive allure, il décidait de le suivre (...) pour procéder à son contrôle", détaille le parquet dans un communiqué.

Malgré l'utilisation du gyrophare des policiers, le chauffard a accéléré avant de percuter un arbre près du square Rodin. Il a poursuivi sa fuite a pied. Les policiers ont tenté de le stopper avec leur pistolet à impulsion électrique, en vain. L'homme s'est jeté dans la rivière.

Déclaré mort sur place

"Un policier se précipitait dans le Cher pour le secourir sans y parvenir. Les sapeurs pompiers de Tours étaient immédiatement sollicités et procédaient aux opérations de secours avec l'aide de plusieurs plongeurs. Après plus de 30 minutes de recherche, le conducteur du véhicule était retrouvé inconscient dans la rivière. En arrêt cardiorespiratoire et malgré des tentatives de réanimation, il décédait sur place", décrit le parquet. L'homme n'a pas pu être identifié immédiatement.

Une première enquête pour "refus d'obtempérer" a été confiée à l'antenne de police judiciaire de Tours. Une deuxième enquête "en recherche des causes de la mort" a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a indiqué le magistrat.