Trois jeunes hommes soupçonnés de préparer un attentat à l'explosif mis en examen et écroués

Trois jeunes hommes ont été mis en examen à Paris, soupçonnés de préparer un attentat à l'aide d'engins explosifs. Interpellés en début de semaine, ils ont été mis en examen avant d'être écroués. Une information judiciaire a été ouverte du chef d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle" et autres infractions liées au terrorisme.
Trois jeunes hommes soupçonnés de préparer un attentat à l'explosif mis en examen et écroués
Le siège de la DGSI à Levallois-Perret. (Ip3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le dimanche 8 décembre 2024 à 13:31 - MAJ dimanche 8 décembre 2024 à 14:13

Trois jeunes hommes de 19 et 20 ans ont été mis en examen ce samedi 7 décembre à Paris, soupçonnés d'avoir projeté un attentat en France avec des engins explosifs. Ils ont été placés en détention provisoire. Une enquête préliminaire a été ouverte le 20 novembre dernier dans ce dossier, indique le parquet national antiterroriste (PNAT), confirmant une information du Parisien.

Les trois suspects ont été interpellés les 3 et 4 décembre dans plusieurs départements, avant d'être placés en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les mis en cause, radicalisés, auraient notamment envisagé de cibler la mairie de Poitiers (Vienne), d'après le quotidien francilien. Une cible envisagée en lien avec la bataille de Poitiers qui marqua la victoire des troupes de Charles Martel contre les troupes arabo-berbères, en 732. Le siège de la DGSI aurait également fait partie des cibles identifiées par les suspects.

Une information judiciaire a été ouverte samedi des chefs d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle", "détention et transport de substance ou produit incendiaire ou explosif en relation avec une entreprise terroriste", "fabrication non autorisée d’engin explosif ou explosif en relation avec une entreprise terroriste". Les trois jeunes hommes s'étaient lancés dans la conception de TATP, un explosif utilisé par les djihadistes, extrêmement puissant, mais aussi instable.

Deux des suspects ont été mis en examen de l'ensemble des chefs, tandis que le troisième l'a été uniquement du chef d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle".