Le mardi 17 septembre 2019 à 19:59
Habitué des polémiques, ce chef d’entreprise varois tacle la classe politique par affiches interposées.
Il s’est fait connaître du grand public parallèlement au mouvement des Gilets jaunes, grâce à quelques messages qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Michel-Ange Flori est propriétaire de 400 panneaux d’affichage de 4 mètres par 3 dans le Var, et il en profite pour publier des messages personnels et commenter des faits d’actualité avec humour.
« Beaucoup menacé, rarement poursuivi, jamais condamné »
Ce corse âgé de 60 ans entend militer pour la liberté d’expression. Et pour ce faire, il utilise deux de ses panneaux : l’un à Toulon, l’autre sur une quatre-voies de La Seyne-sur-Mer.
Qu’allons-nous faire sans eux ? pic.twitter.com/tMRx0CKwXV
— Flori Michel-Ange (@MichelFlori) September 16, 2019
Son dernier fait d’arme met en scène l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy grimé en mafieux et l’ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, habillé en prisonnier en référence à sa récente incarcération.
Le clan Tattaglia aussi pic.twitter.com/tuxl2vZ7go
— Flori Michel-Ange (@MichelFlori) September 12, 2019
Si sa liberté de parole en amuse beaucoup, elle lui a valu des pressions souvent et plus rarement des procès : « Beaucoup menacé, rarement poursuivi, jamais condamné », explique-t-il non sans malice.
Entre ces deux là il n’y a pas l’espace d’une talonnette pic.twitter.com/14M7BKpjro
— Flori Michel-Ange (@MichelFlori) September 11, 2019
Le chef d’entreprise se saisit de l’actualité quand il lui « paraît bon de la commenter » affirme-t-il. Et il est très prolixe ! En témoignent les photos de ses panneaux, publiées sur ses comptes Facebook et Twitter.
Lève toi et compte, Jean verset 5-8 pic.twitter.com/xyPIsmpQVA
— Flori Michel-Ange (@MichelFlori) September 4, 2019
Avant de faire fortune, Michel-Ange Flori a connu plusieurs petits boulots, et il affirme même avoir été CRS pendant quinze mois, avant de se faire révoquer pour une « bagarre », relate Sud-Ouest.