Le jeudi 17 octobre 2019 à 15:47
Les deux militaires à bord de la puissante Renault ont été conduits à l’hôpital pour y subir des examens.
Le choc a été très violent. Ce mercredi vers 21h30, un binôme de gendarmes à bord d’une Mégane RS du peloton motorisé de Sainte-Croix-en-Plaine (Haut-Rhin) a tenté d’intercepter un chauffard sur la RD415. Il venait d’être contrôlé circulant à 166 km/h au lieu des 80 km/h réglementaires.
Le bolide de la Gendarmerie s’est lancé à sa poursuite, mais la manoeuvre d’interception a été stoppée net à peine deux kilomètres après son démarrage.
Un sanglier percuté de plein fouet
« Alors que le chauffard était aperçu au loin dans cette grande ligne droite dégagée, un gros sanglier a surgi », relate le chef d’escadron Jérôme Peigney, commandant de l’escadron départemental de sécurité routière du Haut-Rhin, auprès du journal l’Alsace. Le pilote n’a pas pu l’éviter et le choc a été très violent.
Tandis que le fuyard prenait de la distance et disparaissait, la Mégane RS des gendarmes, qui a percuté l’animal frontalement, est « partie en toupie ». Elle a couché un panneau de signalisation en bordure de route avant de s’immobiliser à 150 mètres du point d’impact initial. C’est un arbre, percuté à faible vitesse en fin de course qui a stoppé définitivement la voiture d’intervention.
Le cadre de Gendarmerie a salué le réflexe du pilote qui n’a pas donné de « coup de volant pour éviter l’obstacle au tout dernier moment », évitant sans aucun doute des conséquences beaucoup plus graves à lui et son camarade.
Transportés à l’hôpital
Les deux militaires, âgés de 38 et 39 ans, ont été pris en charge par les secours et conduits à l’hôpital Pasteur pour y subir des examens. Il s’en sortent bien et ont pu quitter l’établissement de soins quelques heures plus tard.
Le sanglier pour sa part, retrouvé à une dizaine de mètres du point d’impact, n’a pas survécu. La Mégane RS, attribuée en 2011 au service, n’est plus roulante. On ne sait pas à l’heure actuelle si elle pourra être réparée.