L'ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe tué par balles

Le tireur a été interpellé juste après les tirs. Ses motivations restent à déterminer.
L'ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe tué par balles
Shinzo Abe lors d'une conférence de presse à Berlin, le 30 avril 2014. (Annegret Hilse / Sven Simon / Newscom / MaxPPP)
Par Actu17
Le vendredi 8 juillet 2022 à 10:14 - MAJ vendredi 8 juillet 2022 à 10:51

10h48. L'ex-Premier ministre japonnais Shinzo Abe a été déclaré mort à l'hôpital annonce la chaine de télévision publique NHK.

09h30. L'attaque a eu lieu en pleine rue ce vendredi alors que l’ancien Premier ministre japonnais, Shinzo Abe, âgé de 67 ans prononçait un discours de campagne électorale. Il a été héliporté à l’hôpital et ne présenterait aucun signe de vie, selon les médias locaux.

"On a tiré sur l’ancien Premier ministre vers 11h30 (4h30 à Paris) à Nara. Un homme suspecté d’être le tireur a été interpellé. L’état de santé de Shinzo Abe est actuellement inconnu", a indiqué le secrétaire général du gouvernement Hirokazu Matsuno à la presse. "Selon une caserne de pompiers locale, l’ancien Premier ministre Abe semble être en état d’arrêt cardio-respiratoire", a déclaré la chaîne de télévision publique NHK.

L'assaillant, Tetsuya Yamagami, a tiré dans le dos de Shinzo Abe avec ce qui serait un fusil, qu'il avait dissimulé. Il a été rapidement maîtrisé. Selon certains médias locaux, cet homme qui aurait 41 ans serait un ancien membre des troupes de marine. Ses motivations ne sont pas connues pour l'heure.

Des vidéos amateurs montrant le moment des tirs ont été publiées sur les réseaux sociaux.

"Profondément choqué par l’attaque odieuse dont Shinzo Abe a été victime", a réagi le président de la République Emmanuel Macron, sur Twitter. "Pensées à la famille et aux proches d’un grand Premier ministre. La France se tient aux côtés du peuple japonais".

Shinzo Abe était le Premier ministre japonais à être resté le plus longtemps au pouvoir. Il a été en poste en 2006 pour un an, puis de nouveau de 2012 à 2020, date à laquelle il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé. À l’été 2020, alors qu’il était devenu impopulaire pour sa gestion de la pandémie jugée maladroite par l’opinion publique, il avait reconnu qu’il souffrait d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, la rectocolite hémorragique, et avait démissionné peu après. Une maladie qui était déjà l’une des raisons de la fin abrupte de son premier passage au pouvoir en 2007.