Le lundi 9 décembre 2019 à 10:16 - MAJ lundi 9 décembre 2019 à 10:31
Le leader de La France insoumise (LFI) a été condamné ce lundi matin à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende pour « actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation », par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Les faits s'étaient déroulés lors de la perquisition des locaux parisiens de la LFI le 16 octobre 2018. Jean-Luc Mélenchon s'était interposé, vociférant sur un policier qui se trouvait devant la porte et bousculant un magistrat. « La République c'est moi ! », avait-il hurlé à plusieurs reprises.
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Après la #perquisition menée à son domicile, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu au siège de la France insoumise, également perquisitionné.Voici la scène hallucinante devant la porte de son propre local. ⬇#Quotidien pic.twitter.com/c661VAxp5q
— Quotidien (@Qofficiel) October 16, 2018
Excédé par la situation au sein du local de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon finit par pousser le procureur venu encadrer la #perquisition.#Quotidien pic.twitter.com/WdyzNYiByE
— Quotidien (@Qofficiel) October 16, 2018
Le tribunal correctionnel de Bobigny a donc suivi partiellement les réquisitions du parquet qui avait réclamé 3 mois de prison avec sursis lors du procès en septembre dernier, estimant que le prévenu avait mené « un acte de résistance violente avec usage de la force ». Le procureur avait également réclamé une amende de 8000 euros.
En outre, le député Alexis Corbière a été relaxé. Manuel Bompard, Bastien Lachaud, Bernard Pignerol et Muriel Rozentfeld ont quant à eux été condamnés à 7 000 euros, 6 000 euros, 8 000 euros et 2 000 euros d'amende.