La plainte de Karim Benzema pour diffamation visant Gérald Darmanin classée sans suite

La plainte pour diffamation déposée par Karim Benzema contre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui l'accusait d'avoir des liens avec les Frères musulmans, a été classée sans suite par la Cour de cassation.
La plainte de Karim Benzema pour diffamation visant Gérald Darmanin classée sans suite
Karim Benzema au stade de France lors d'un match avec l'équipe de France, le 3 juin 2022. (A.Taoualit / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 15 février 2024 à 16:02

La plainte déposée par Karim Benzema, ancien attaquant du Real Madrid et Ballon d'or 2022, contre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a été classée sans suite, comme l'a annoncé le procureur général de la Cour de cassation ce jeudi. Karim Benzema avait porté plainte pour diffamation suite aux déclarations de Gérald Darmanin qui avait estimé que le footballeur entretenait des liens avec l'organisation des Frères musulmans.

Ces accusations faisaient suite à un message de soutien de la star du football aux habitants de Gaza publié mi-octobre sur X, que Gérald Darmanin avait interprété comme étant influencé par de prétendus liens avec les Frères musulmans, organisation considérée comme terroriste en Égypte.

Gérald Darmanin avait déclaré sur CNews : "Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères musulmans, nous nous attaquons à une hydre, que sont les Frères musulmans parce qu'ils donnent un jihadisme d'atmosphère". Ces propos ont suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux et ont poussé l'ex-buteur des Bleus à porter plainte, qualifiant les accusations du ministre de l'Intérieur d'"inexactes", "plus vraisemblablement mensongères, mais en tous cas faites à dessein" et "attentatoires" à son honneur et sa considération.

La décision de classer la plainte sans suite repose sur le constat que les propos de Gérald Darmanin "ne lui imputent aucun fait qui soit de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération". La commission des requêtes de la Cour de cassation a donc déterminé que les déclarations ne constituaient pas un motif de poursuite en diffamation.