Le dimanche 15 mars 2020 à 21:13
La scène a choqué les nombreux nombreuses personnes présentes. « Tout le monde s’est caché sous les tables, ou est parti dans la cuisine », a déclaré l'une d'entre elles.
Certains se demandent si l'urne, qui n'a pu être volée, a été échangée par les assaillants. Cette attaque surréaliste s'est déroulée durant le premier tour des municipales 2020, ce dimanche vers 17h30.
Trois hommes armés et au visage masqué ont fait soudainement irruption dans une école de la cité Félix Pyat dans le 3ème arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour y voler l'urne de vote.
Des répliques de type "air soft"
D'après des témoignages recueillis sur place, le trio aurait tiré, au préalable, à plusieurs reprises avec ces armes. Elles n'auraient craché que des billes en plastique sur la façade du bâtiment avant d'être brandies aussi à l’intérieur du bureau de vote, rapporte La Provence.
A Felix Pyat, 3 hommes cagoulés sont entrés armés dans le bureau de vote.Le climat délétère autour de ces élections est insoutenable.Nous exigeons la présence de la police pour sécuriser le scrutin @prefpolice13 @lemondefr @libe @TF1 #electionsMunicipales2020 #Marseille #berland
— Maliza Said Soilihi (@MalizaSaid2020) March 15, 2020
« Tout le monde s’est caché sous les tables, ou est parti dans la cuisine. Le président a tenté de garder l’urne, mais il fait partie du clan Vassal et personne n’est en mesure de dire si l’urne a été échangée ou pas. La sécurité n’est pas du tout assurée », a témoigné un proche de la liste "Printemps marseillais", relate 20 minutes.
Hommes armés dans un bureau de vote, intimidations, PV de résultats avec des parties "détachables", le scrutin à #Marseille se déroule dans des conditions indignes pour un pays démocratique... #Marseille #Municipales #Municipale2020@YvonBerland @saidahamada @MalizaSaid2020
— Mehdi Mahammedi (@Mehdi_Mahammedi) March 15, 2020
Leur tentative d'intimidation n'a pas eu l'effet escompté et ils ont été contraints de prendre la fuite sans pouvoir s'emparer de l'urne. L'information a été confirmée par la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens. Le bureau de vote a été évacué avant l'arrivée de la police. Il a ensuite rouvert sous la surveillance des forces de l'ordre.