Nouvelle soirée clandestine dans le loft de Joinville-le-Pont : 16 personnes verbalisées

C'est dans cette même maison que les policiers avaient été agressés alors qu'ils intervenaient pour une fête clandestine, le week-end dernier.
Nouvelle soirée clandestine dans le loft de Joinville-le-Pont : 16 personnes verbalisées
La police est de nouveau intervenue dans ce loft situé à Joinville-le-Pont. (Google view)
Par Actu17
Le lundi 23 novembre 2020 à 00:25 - MAJ lundi 23 novembre 2020 à 15:10

La police est de nouveau intervenue dans cette maison située non loin de l’avenue du Président Wilson, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). 16 personnes ont été verbalisées ce dimanche peu avant 19 heures, lors d'une soirée clandestine.

Une fête réunissant plus de 300 personnes avait eu lieu le week-end précédent, dans la nuit du 13 au 14 novembre, au même endroit. Les policiers étaient intervenus suite à des appels évoquant notamment une rixe. Une fois à l'intérieur, les forces de l'ordre avaient été violemment prises pour cible.

Ce dimanche soir, ce sont des voisins qui ont fait appel à la police. Sur place, la quinzaine de fêtards ont expliqué qu'ils étaient venus pour un anniversaire selon une source policière. Ils ont été verbalisés pour le non-respect du confinement à hauteur de 135 euros.

"Comment cette propriété reste-t-elle exploitée illégalement ?"

Le maire LR de la ville, Olivier Dosne, n'a pas tardé à réagir sur Facebook et annonce que plusieurs personnes ont été interpellées. "Trois vigiles interpellés et 16 personnes verbalisées, originaires de Seine Saint Denis. Comment cette propriété reste-t-elle exploitée illégalement après les événements de la semaine dernière ? Comment peut-on continuer à sciemment mépriser l’état d’urgence sanitaire ?", s'exclame l'édile. "Mes remerciements aux effectifs BAC, police nationale et à notre police municipale", poursuit-il, expliquant s'être rendu sur place.

Le propriétaire de la maison ainsi qu'un vigile ont été mis en examen pour « mise en danger délibérée de la vie d'autrui », « exécution d'un travail dissimulé à l'égard de plusieurs personnes » et « ouverture irrégulière d'un établissement recevant du public dans une circonscription en état d'urgence sanitaire », après la précédente soirée clandestine. Au moins l'un des participants de cette fête était positif au coronavirus.