Le jeudi 20 février 2020 à 20:30
Interrogé par les policiers, le conducteur a affirmé qu'il pensait que les trains ne circulaient plus sur cette ligne.
Un automobiliste a causé un important accident impliquant sa voiture et un train, ce jeudi vers 7h45 à Beauvais dans l'Oise. Tranquillement, cet homme âgé d'une cinquantaine d'années et habitué des lieux a stationné son véhicule en pleine voie ferrée, sur le passage à niveau situé au 59, rue de Saint-Just-des-Marais.
Il part acheter son journal
Alors que l'homme se trouvait chez le buraliste, le calme matinal a été rompu par « un de ces fracas ! », témoigne le gérant du bar-tabac à proximité auprès d'ActuOise. Les témoins ont accouru sur place et ont constaté qu'aucune victime ne se trouvait dans le véhicule.
Par chance, le conducteur du train ainsi que les 16 passagers à bord, dont deux mineurs, s'en sont sortis indemnes. Ces derniers ont été emmenés sur un point de rassemblement avant d’être pris en charge par des taxis.
La SNCF va déposer plainte
La SNCF a annoncé qu'elle allait déposer plainte. D'après les premières constatations effectuées sur place, le passage à niveau s’est fermé normalement à l’approche du train. Le véhicule était en partie sur les voies, avec une des barres qui s’était posée sur son capot, relate le Courrier-Picard.
La SNCF a déploré un « non-respect total du code de la route », qui a causé des « dégâts électriques » et provoqué la suppression des trains pour la journée, « le temps que les réparations puissent être réalisées par les agents ».
« Une bêtise qui va lui coûter cher » pour le DDSP
Le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), dont les effectifs policiers sont intervenus sur place, a indiqué : « C’est une bêtise qui va lui coûter cher, au-delà du contraventionnel, sa voiture est totalement détruite. On ne se gare jamais sur un passage à niveau ! » tout en se réjouissant qu'aucune victime ne soit à déplorer.
La section de la ligne entre Beauvais et Abancourt, fermée depuis mai 2018 a été remise en service très récemment, le 8 février dernier. Visiblement, le mot n'est pas encore passé auprès de tous.