Le lundi 18 mai 2020 à 10:36
Les forces de l'ordre ont été la cible de tirs de mortiers d'artifice à de nombreuses reprises au cours de la nuit, à Argenteuil. Les policiers ont répliqué par des moyens lacrymogènes et par l'intermédiaire de leurs lanceurs de balles de défense (LBD 40).
Des abribus ont été saccagés et des conteneurs poubelles incendiés. La trentaine d'individus qui ont participé à ces violences ont également placé des barricades à plusieurs endroits.
DIRECT 🇫🇷 Des violences urbaines sont en cours à Argenteuil, après la mort d'un jeune homme de 18 ans dans un accident de moto la nuit dernière. Les forces de l'ordre sont visées par des tirs de mortiers d'artifice. (images @RemyBuisine) https://t.co/dedV2kzIOG pic.twitter.com/rynmAG9HGN
— Actu17 (@Actu17) May 17, 2020
DIRECT 🇫🇷 Les violences urbaines se poursuivent à Argenteuil, après la mort d'un jeune homme de 18 ans dans un accident de moto la nuit dernière. Des barricades ont été incendiées. (images @Actu17) https://t.co/dedV2kzIOG pic.twitter.com/fymbJLPYaL
— Actu17 (@Actu17) May 17, 2020
Il aurait perdu le contrôle de sa motocross après avoir croisé un véhicule de la BAC
Ces événements font suite à un accident de motocross qui a coûté la vie à Sabri, 18 ans, ce dimanche vers 2 heures du matin. Le jeune homme roulait sans casque.
Il a perdu le contrôle de son deux-roues et a percuté un poteau électrique dans une rue d’un quartier pavillonnaire d’Argenteuil. Ce dernier est décédé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (XIIIe), à 8 heures ce dimanche a précisé le parquet.
Au moment de cet accident mortel, un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) d'Ermont se trouvait dans ce même quartier. Les policiers ont croisé le jeune homme à moto selon une source policière citée par 20 minutes. "Les policiers n’avaient ni gyrophare, ni pare-soleil de police et ne comptaient pas le contrôler mais peut-être que le jeune homme les a identifiés et a paniqué", indique cette même source.
Le véhicule de police a poursuivi son chemin et a entendu "un bruit fort", avant de faire marche arrière pour venir voir ce qu'il se passait. Aucun impact n'a été relevé sur la voiture banalisée des fonctionnaires qui doit être expertisée à la demande du parquet.
Une enquête a été ouverte et confiée à la Direction départementale de la sécurité publique du Val-d’Oise (DDSP 95). Une autopsie va aussi être pratiquée.
Le père du jeune homme décédé, Khalid Chouhbi, 50 ans, avait lancé un "appel au calme" dans la soirée avant ces violences urbaines, disant "avoir confiance en la justice", rapporte Le Parisien.